Le chantier en images
Toutes les nouvelles depuis le début du chantier compilées ci-dessous.
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Dernières nouvelles sur ce sujet :
Nouvelles de printemps
Lundi 20 mars 2023 :
Bon, cela fait très longtemps que nous ne vous avons pas donné de nouvelles, nous allons faire un tour d'horizon. Tout d'abord, le troupeau se porte bien, visiblement de mieux en mieux, vous pourrez directement questionner Guillaume, l'éleveur, si vous répondez à l'une de ses invitations, par exemple la prochaine transhumance du mois de juin en direction d'En. Les veaux de l'année, qui ont commencé de naitre en janvier, se dorent la pilule au soleil pendant que leur mamans se régalent de foin aux cornadis.
Aujourd'hui, autant du côté de nos SCIC gestionnaires du foncier de la ferme que du côté de l'éleveur, la question qui nous occupe beaucoup est l'approvisionnement en eau, d'autant plus avec cette sécheresse importante depuis début 2022 sur tout le département.
L'eau, c'est la vie !
Vendredi 15 avril 2022 :
Ce matin, le canal vient de rouvrir ! ouf !
Malgré que Guillaume, l'éleveur, ait arrosé la grande prairie et qu'on ait alimenté le canal secondaire du col de la Llose en 2021, les captages de subsurface du mas de Porsignan et des bâtiments neufs sont à sec par intermittence, ce depuis janvier. La situation ne s'améliore donc pas. L'alimentation en eau de la ferme est un vrai sujet que nous devons traiter rapidement, aussi bien pour le maintien de l'activité d'élevage que le maintien de l'habitat humain. Et oui, les mammifères, ça boit et ça mange toute l'année.
Une des premières questions que nous nous sommes posée : peut-on améliorer nos captages actuels et/ou en créer d'autres ?
Le 03 avril dernier, nous avons invité Florent Gallet, géobiologue, à venir tenter de cartographier les circulations souterraines d'eau sur le périmètre de la ferme, et, si possible, en évaluer les débits potentiels, la profondeur, voire la teneur en fer et en calcaire, un vrai sujet ici pour une utilisation domestique. Il en ressort que nous pouvons peut-être améliorer un peu nos captages en les approfondissant ... Outre le coût, la question qui se pose, c'est comment, avec quel outil ?
Quant à créer de nouveaux captages plus profonds (30 à 40 m), la teneur en fer et en calcaire très élevée risque de compromettre l'utilisation de l'eau. Cette question se pose aujourd'hui pour l'alimentation de la maison de La Muleterie avec le captage au fond d'une des galeries de l'ancienne mine de fer.
Affaire à suivre donc !
Une certitude, on vous reparlera d'eau !
Saku ... et les vaches
Dimanche 12 décembre 2021 :
... et la neige !
Hier, samedi, la première neige est tombée, environ 15 cm.
Du coup, nous prenons enfin le temps de vous donner quelques nouvelles.
Depuis l'hiver dernier, Guillaume l'éleveur a volontairement réduit sa participation aux travaux de construction des bâtiments pour se consacrer de nouveau quasi exclusivement à la conduite de son troupeau et surtout, à la remise en état des prairies de fauche, des parcours de pâturage ... et à l'entretien et remise en état de ses engins. Lui aussi, il a "désossé" des machines, coupé en 2 des tracteurs et il est en train de remonter un moteur !
Jean, notre président et entrepreneur réalisant les travaux des bâtiments, s'est consacré depuis cet été à mettre à jour les démarches administratives des SCIC, opération bien engagée ... mais ce n'est pas fini ... et il en arrive tous les jours !
Lui aussi, il est plongé dans l'entretien (et un peu - beaucoup - plus) du parc d'engins du chantier, entretien qui a été fait volontairement à minima depuis le début des opérations, il y avait d'autres urgences.
Nous devrions reprendre le sciage du bois d'oeuvre bientôt, à la fois pour alimenter l'éleveur pour ses parcs de contentions "définitifs" autour des bâtiments, à la fois pour poursuivre les travaux des bâtiments, fin des bardages et cloisonnements intérieurs.
Tous les chemins ...
... mènent à la ferme d'Escoums !
Vendredi 11 juin 2021 :
On ne prend le temps de vous en parler que maintenant, refaire l'ensemble des chemins de la ferme fut ici l'activité principale du premier trimestre de cette année.
Pas du luxe, cela devenait délicat de circuler en voiture ... voire même à pied avec chaussures "normales".
Le bonheur est dans la prairie ...
... au moins pour l'éleveur !
Lundi 19 avril 2021 :
Après plus de 10 ans d'efforts, dont la construction des bâtiments d'élevage, Guillaume envisage la première fauche de la prairie principale de la ferme pour l'année prochaine. Il vient de terminer l'extraction des anciens regards béton du système d'irrigation détruit par la SAFER dans les années 80, évacuer les énormes tas des restes des vergers et terrasses poussés au bull (idem SAFER années 80), ramasser les cailloux et le bois mort, "remodeler" l'ensemble afin de pouvoir faucher, faner, andainer, botteler le foin en tracteur sans (trop de) danger, ...
Et, pour celles et ceux qui connaissent un peu, vous apercevez au fond de la prairie l'ancienne mine de fer à ciel ouvert que nous avons rebouché avec les matériaux du glissement de terrain évacué.
Grâce à l'épandage du fumier de bois déchiqueté produit l'hiver au bâtiment et à un système d'arrosage performant, du bon foin en plus en perspective !
Une progression certaine vers l'autonomie fourragère de la ferme.
Bravo Guillaume !
Tous azimuts ...
Lundi 16 novembre 2020 :
Bon, ici nous ne voyons pas le temps passer ... et vous n'avez pas de nouvelles depuis longtemps !
Tour d'horizon des activités et évènements donc.
Si, pour suivre, vous avez besoin de "références historiques", allez piocher dans les archives des nouvelles, ici.
Commençons par le troupeau mené par l'éleveur, Guillaume Husson. Depuis une semaine, les bêtes à cornes se dorent la couanne au soleil des Embriagues, autour des bâtiments. Après avoir passé tout l'été en estive, elles sont redescendues de la montagne par étapes. Et comme souvent, pour bon nombre d'entre elles, elles ont pris l'initiative du déplacement sans attendre l'ordre du chef ... Ahhh ces désobéissantes ! Elles savent ce qui est bon pour elles !
Les nouveaux nés vous saluent ...
Mardi 31 mars 2020 :
15 jours déjà qu'on pratique, nous humains, le confinement et la distanciation physique ... Les veaux, eux, n'ont que faire du covid 19. Ils ne toussent pas et se portent très bien ! Ici, les jeunes nouveaux nés "au chaud" à l'abri du vent dans leur box dédié ...
Glissement de terrain
Vendredi 28 février 2020 :
Si on a bientôt fini d'empierrer la plateforme autour des bâtiments et les chemins d'accès, en fait, on n'est pas encore sorti des cailloux !
En effet, c'était sans compter sur le glissement de terrain qui a commencé dans la nuit du mercredi au jeudi 23 janvier dernier, suite à l'épisode de neige puis de pluie, environ 450 mm en 2 jours (vous savez, de son petit nom, tempête Gloria). Un demi-hectare est concerné, c'est une partie de la lande au dessus des bâtiments qui glisse.
Il y a quelques jours, nos conseils coopératifs ont décidés de faire intervenir de nouveau notre géotechnicien, afin de mieux comprendre le phénomène, et surtout de mettre en oeuvre des mesures de préservation de notre plateforme, et par voie de conséquence de nos bâtiments. De façon conservatoire, sans attendre les résultats définitifs, il a également été décidé d'enlever une partie importante (au moins 20 000 m3) du glissement, ceci afin de réduire la pression exercée sur la plateforme. Evidemment, nous nous serions bien passés de cet épisode ... et il s'agit de relativiser. Ce n'est rien à côté du milliard d'humains qui vont devoir probablement déplacer leur habitat, suite à la montée du niveau des mers.
Donc, on est encore dans les cailloux !
Cailloux et assiettes
Vendredi 28 février 2020 :
Les cailloux, c'est bientôt terminé, quelques finitions encore au sud du bâtiment de stockage et sur le chemin d'accès. Depuis hier soir, le troupeau peut de nouveau accéder au bâtiment. Ce matin, voici l'avant-garde.
Encore des cailloux !
Mercredi 25 décembre 2019 :
JOYEUX NOËL !
Bon, notre histoire de cailloux n'est pas finie ... mais ça progresse, la pelleteuse et la machine qui trie les cailloux sont presque au bout du talus à retailler. Presque, tout est toujours relatif, suivant la météo encore un petit mois de tri et ensuite, un petit mois de finitions des surfaces, des bordures et des écoulements des eaux de pluie.
Des cailloux, enfin !
Vendredi 20 septembre 2019 :
Enfin !
8 mois qu'on "transpire" sur nos 2 "monstres", la pelle de 25 T destinée à alimenter le scalpeur (oui, c'est comme cela que ça s'appelle !), un truc qui fait 3 tas, la terre et les tous petits cailloux (moins de 5 cm), les cailloux moyens (5 à 30 cm) et les gros cailloux ( 30 à 50 cm). 8 mois de remise en état et d'adaptation à notre chantier !
Comme prévu à la conception du chantier, l'idée (et bientôt une réalité) est de répartir une couche de 30 cm minimum de cailloux autour des bâtiments et sur les chemins d'accès. En effet, soit il fait sec et il y a 10 cm de poussière, soit il pleut et il y a 10 cm de boue. Pas très fonctionnel !
Bardage, enfin !
Lundi 12 aout 2019 :
Enfin ! on pose du bardage !
Ici, cela fait du bien aux têtes et aux coeurs, on est content !
En effet, cela fait plusieurs mois qu'on ne voit pas forcément le résultat de nos efforts, entre autre conséquence de notre marathon mécanique. Et comme il est bientôt terminé (le marathon!), on devrait trier des cailloux début septembre. Pas trop tôt !
Tout arrive à point à qui sait attendre, nous disait le prophète.
Décidément, ici, on apprend beaucoup ... même la patience et la persévérance.
Nos 3 monstres !
Mercredi 12 juin 2019 :
Depuis plus de 5 mois, nos trois monstres nous font transpirer et chauffer la cervelle :
- un scalpeur, un bazar de 30 T qui va nous servir à trier 2400 m3 de cailloux calibrés de 40 mm à 300 mm de diamètre, afin de pouvoir écarter 30 cm de cailloux sur géotextile, tout autour des bâtiments et sur les chemins d'accès, et ainsi rendre accessible les bâtiments quelque soit la météo
- une pelle sur chenilles de 25 T qui va nous servir à retailler le talus amont et ainsi dégager les 5000 m3 nécessaires pour produire les 2400 m3 calibrés, nous servir à alimenter le scalpeur, nous servir aussi à réaliser le bassin réserve incendie
- une scie à bois horizontale qui nous sert à scier les troncs de châtaigniers abattus et sortis de la forêt d'à côté par Guillaume ces dernières années, en prévision entre autre de la production de nos 2000 m2 de planches de bardage pour les 2 bâtiments.
Pour les curieux néophytes et les passionnés de mécanique, roman photos avec quelques explications :
Les travaux, la suite ...
Septembre et octobre 2018 :
Les travaux se poursuivent.
Poser les gouttières et les tuyaux de descente sur le bâtiment de stockage,
Paille pour isolation, premier arrivage
Jeudi 25 octobre 2018 :
Le premier camion de la famille Cahusac, commerçant de paille et fourrage, est arrivé ce matin. Deux autres camions doivent suivre.
Non, ce n'est pas pour la litière des animaux de la ferme puisque Guillaume utilise pour cela du bois déchiqueté sur place, produit avec les "déchets" de l'activité de forestage, à savoir les branches des arbres coupés. Avec cette paille, il s'agit de réaliser l'isolation des murs et plafonds des ateliers et de la pièce de réception dans le bâtiment de stockage.
Murs en bois, paille et terre argileuse.
Bois pris sur le périmètre de la ferme ou juste à côté, il sera scié sur place.
Paille venant du département voisin, l'Aude.
Terre argileuse, prise sur place.
Nous vous en reparlerons courant 2019, nous prévoyons d'organiser un chantier participatif, afin de permettre au plus grand nombre de (re)découvrir cette méthode de construction et ces matériaux écologiques et sains.
Ecologiques parce que très peu de pollution en amont (à la "fabrication") et en aval (à la "destruction" du bâtiment), très peu d'"énergie grise" consommée pour le cycle d'utilisation (quantité de pétrole ou équivalent consommée depuis l' "extraction" des matières premières jusqu'à la gestion des "déchets" après utilisation, en passant par la "fabrication" bien sûr).
Ecologiques et sains parce que l'ensemble constitue un très bon isolant thermique et phonique grâce notamment à la paille, présente une certaine inertie thermique et régule l'hygrométrie des pièces grâce notamment à la terre.
Au total, près de 1200 petites bottes de paille à placer.
Photovoltaïque et caméra thermique
Dimanche 21 octobre 2018 :
Nous venons de contrôler l'absence de "points chauds", tant sur la toiture photovoltaïque que sur les boitiers de protection et jonction.
A l'aide d'une caméra relevant les températures des objets à distance, il s'agit de vérifier qu'aucune partie de nos installations ne s'échauffe anormalement. Outre permettre de déceler un éventuel dysfonctionnement et une perte de production, cette action préventive permet de diminuer très sérieusement les risques d'incendie liés au photovoltaïque.
La caméra thermique nous a été gentiment prêtée par le Réseau Energie Habitat, groupement d'intérêt économique regroupant des industriels, des distributeurs et différents acteurs du monde de l'habitat et des matériaux de construction. Un très grand merci à Michel Saguer, animateur dans les Pyrénées Orientales.
Des nouvelles des travaux
Vendredi 20 juillet 2018 :
Vous vous souvenez, en décembre, nous avons mis en service l'intérieur du bâtiment d'élevage.
Ensuite, il faut bien le dire, on s'est reposé ! ... enfin, tout est relatif, l'éleveur Guillaume Husson a révisé ses 25 km de clôtures un peu négligées depuis le démarrage du chantier en 2014 et a produit du bois de chauffage. Quant au président de la SCIC Ferme d'Escoums, il a commencé de mettre à jour tous les documents administratifs des coopératives et a cogité les détails de la réalisation à venir des travaux d'aménagement du bâtiment de stockage. Sans compter la neige ... résultat, les travaux ont repris au 15 mai dernier. Nous nous sommes attelés à la préparation de la dalle béton au sol du bâtiment de stockage.
Quelques étapes parmi bien d'autres !!!
A quoi ça sert un bâtiment ?
Février et mars 2018 :
Et ben voilà !
Vous vous souvenez, le 17 décembre, jour de la découverte, seulement 3 hardies avaient osé.
Aujourd'hui, reste une seule récalcitrante ! Ahhh ces rebelles !!!
Bon, alors, à quoi ça sert un bâtiment d'élevage avec des cornadis suédois ?
Déjà, à ce que ces dames puissent profiter pleinement des graines. Vous voyez certaines plonger la tête dans le foin pour lécher les graines tombées sur le béton, c'est le meilleur ! En plus des graines, éviter la perte d'un tiers du foin environ lorsqu'elle mangeaient dans des rateliers circulaires posés au milieu des parcours de pâturage.
Et Tristan peut tranquillement pousser le foin, il ne risque rien ... et ça glisse ! le top !
Depuis les parcours environnants, les mères viennent spontanément à l'heure de la "soupe" matin et soir manger pendant 2 h environ. En cas de très mauvais temps, elles peuvent rester sous le auvent.
Sous la neige
Lundi 05 février 2018 :
Juste pour essayer de vous faire partager, parce que c'est beau !
Les bruits sont ouatés, l'espace change, le temps est suspendu ...
Le Mas de Porsignan :
Les vaches arrivent !
Dimanche 17 décembre 2017 :
Ce matin, notre coopérative Ferme d'Escoums a "livrée" le nouveau bâtiment d'élevage à la ferme d'Escoums, ses vaches gasconnes et son paysan éleveur Guillaume Husson. Après la mise en service de nos installations photovoltaïque en juillet 2016, un autre grand moment !
Tout n'est pas encore terminé, mais c'est un bon début. Manque notamment le bardage bois extérieur.
Sciage à la ferme
Jeudi 14 septembre 2017 :
Les premiers plateaux bois d'épaisseur 40 mm à destination de la contention des bêtes à cornes sous et autour du bâtiment d'élevage "sortent" de la scie horizontale achetée d'occasion et pour l'occasion. Mais pas que. Aussi pour pouvoir répondre à tous les autres besoins de bardage et d'aménagements intérieurs des bâtiments. Dans un deuxième temps, pourquoi pas, développer une activité de production de parquet massif châtaignier et/ou bardeaux (tuiles en châtaignier) et/ou ... comme nous l'avions déjà évoqué à la création de nos coopératives fin 2014.
Toute première fois ... le foin !
19 juillet 2017 : la première balle sur la plateforme ... c'est celle de gauche.
Bétons du bâtiment d'élevage, FIN !
Juillet 2017 :
Ça y est, enfin !
Les bétons du bâtiment dit "d'élevage" sont terminés !
A chaque béton, toujours les mêmes étapes, nombreuses et longues : terrassement des tranchées destinées à recevoir les "bêches" ("murs" dans le sol en périphérie des dalles, pour la mise hors gel), coffrage bois, graissage des planches à l'huile végétale, passage de toutes les gaines et tuyaux nécessaires, coulage des "gros bétons" ("cale" sous les éléments ferraillés), ferraillage des bêches, placement des crosses d'ancrage pour les futurs poteaux, coulage des bêches, mise à bon niveau du sol sous future dalle, tassement, pose d'un polyane afin d'éviter la perte d'eau du béton (oui, un béton doit prendre et ne pas sécher), pose des règles de dilatation, calage du treilli soudé, coulage de la dalle avec, dans notre cas présent, finition à "l'hélicoptère" et incrustation de quartz et ciment pour lisser et durcir la surface, décoffrer, nettoyer, reboucher les tranchées restantes et tasser ... OUF !! ... et j'ai bien dû oublier de mentionner quelques bricoles ... et on recommence à chaque niveau différent, les murets latéraux par exemple.
Bon, si on fait tout ça, c'est qu'il y aura un réel intérêt pour les éleveurs qui se succéderont dans ces bâtiments, qualité d'alimentation pour les bêtes à corne (elles pourront lécher toutes les graines du foin tombées par terre), économie de foin (pas de perte), confort pour l'éleveur (déplacement facilité des balles de foin), ...
Comme d'hab, retour en images :
1 an - 600 000 kWh
Jeudi 13 juillet 2017 :
Exactement, 600 461 kWh à 11h 30.
1 an que nos installations photovoltaïques produisent, la première bougie !
Une vingtaine de nos coopérateurs se sont retrouvés aux Embriagues pour "marquer" la date.
La production attendue est au rendez-vous. Environ 13 % de plus que le prévisionnel, calculé sur une moyenne d'ensoleillement sur 10 ans. Il convient de tenir compte de l'ensoleillement excellent des 12 mois écoulés, environ + 10 %. Donc, efficacité supérieure aux attentes de l'ordre de + 3 %. Une meilleure précision, bientôt, lorsque notre système de suivi avec sonde d'ensoleillement sera fonctionnel. Vous pourrez même suivre tout cela en temps réel et à distance.
600 000 kWh, c'est aujourd'hui la consommation annuelle de 85 foyers français. Lorsque nous aurons éliminé nos chauffages électriques pour les remplacer par des modes plus appropriés, isolé correctement nos maisons et supprimé quelques consommations inutiles, cela représentera la consommation de 4 fois plus soit 340 foyers.
Aujourd'hui, 600 000 kWh représente environ le tiers de la conso annuelle d'Olette, commune de 400 habitants environ, située sur la RN 116 avant d'arriver à Nyer. La ligne moyenne tension (20 000 v) qui dessert nos bâtiments arrive à Olette (ou part d'Olette, ça dépend si on parle de production ou de fourniture d'électricité)
Comment réussir notre transition énergétique en s'appuyant sur les technologies actuelles maitrisées ?
Scénario négaWatt 2017 / 2050 :
en 3 minutes ici
plus en détails ici
Et pour finir :
9 mois de chantier
Mai 2017 :
9 mois qu'on ne vous a pas fait de nouvelles !
Il faut dire qu'après notre marathon de 4 années (2012-2016), la mise en service de nos installations photovoltaïques en juillet et nos AG en aout 2016, nous étions complètement lessivés.
Pour autant, tout en réduisant (un peu) la vapeur, le chantier a continué, toutefois avec un "break" de décembre à février inclus, neige et autres activités obligent.
Un tour d'horizon en images :
60 000 kWh à 11 h 45 - 1 mois déjà !
Samedi 13 aout 2016 :
Un mois que nos installations sont en production, 60 000 kWh produits par les 2 installations cumulées.
Le système de suivi précis des installations (monitoring) n'est pas encore en place, nous ne connaissons donc pas l'intensité d'ensoleillement pour cette période et nous n'avons pas encore accès à des données plus globales. Il est donc difficile de faire une analyse précise.
Cela dit, si on considère que l'ensoleillement pour cette période est dans la moyenne des autres années, notre production est légèrement en dessous des prévisions (- 1 470 kWh) alors que les installations ont fonctionné avec 1 onduleur sur 6 en moins pour la Ferme d'Escoums et 1/2 en moins pour Escoums Solaire environ.
En conclusion et pour ceux qui sont perdus en électricité, ON EST CONTENT !
Il faut juste qu'on continue de "tarabuster" notre installateur pour qu'il règle tous les dysfonctionnements qui subsistent et qu'il termine l'installation du monitoring ... malheureusement, on est rodé !
Pour rappel, 1 kWh est une quantité d'énergie correspondant à une production (ou une consommation) d'une puissance de 1 kilowatt (soit 1 000 watts) pendant 1 heure.
Ne pas confondre le W, symbole du watt unité de puissance et W, symbole du travail d'une force exprimé souvent en joule ... et 1 kilowatt-heure = 3 600 kilojoules, simple, non ?!!
Et si j'ai dit des grosses bêtises, les physiciens, rectifiez SVP !
1 kWh à 11 h 45
Mercredi 13 juillet 2016 :
Mais que font les présidents des Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif ?
Le dernier panneau !
Mardi 12 juillet 2016 :
16 h 26 - le dernier panneau est posé !
Et une de finie !
Vendredi 08 juillet 2016 :
La deuxième est commencée, les "murs" électriques sont en passe d'être terminés de câbler.
Ce fut un peu laborieux, le chantier avait pris du retard ... au final, plusieurs solutions positives trouvées, nous retenons une chose : la mise en service approche. Mercredi 13 juillet, voir ici.
Une rétrospective rapide :
Photovoltaïque, début d'installation, enfin !
Vendredi 24 juin 2013 :
Cette semaine, la pose de nos installations photovoltaïques proprement dites a commencé.
Enfin !
Le bac acier a été posé fin avril et subsistait une question de respect des préconisations Sunpower quant à la pose des futurs panneaux.
Il a fallu un peu de temps pour régler cette question qui mettait en jeu la garantie Sunpower de 25 ans.
Pour cette issue positive, nous remercions bien vivement le professionnalisme, la réactivité et la coopération de Sunpower.
Le chantier photovoltaïque a donc pu reprendre.
Cette semaine, notre installateur Sol R a "tiré" une partie des câbles allant des futurs panneaux aux onduleurs et a fixé le premier "mur" d'appareils électriques pour le bâtiment d'élevage.
La suite la semaine prochaine.
Et n'oubliez pas, dans une SCIC, chaque part compte parce que chaque personne compte ! 1 personne = 1 voix.
Encore 66 000 € "citoyens" à mobiliser ... avant le 10 juillet !
Si vous n'êtes pas encore coopératrice / coopérateur, vous êtes bienvenu ... avec 1 part à 200 € ou avec 300 parts.
Tout est ici.
Tranchée pour transport électricité produite
Mardi 7 juin 2016 :
Alors que la pose effective des installations photovoltaïques est momentanément suspendue aux dernières validations techniques et règlementaires, nous avons ouvert la tranchée allant du bâtiment d'élevage au transformateur ERDF, enfin Enedis depuis quelques jours. En effet, dans nos accords avec l'installateur Sol R, il est prévu que nous nous occupons d'ouvrir et refermer la tranchée pour faire passer les fils de transport de l'électricité produite par nos installations, depuis les onduleurs jusqu'au transformateur 400 / 20 000 v ... juste un talus de 15 m de haut à passer.
Couvert !
Samedi 23 avril 2016 :
Les couvertures sont posées, le système de fixation des panneaux photovoltaïques est en cours.
Ça change !
Ce qui brille, ce sont les rails de fixation tôles/panneaux.
12 ! ... la dernière.
Lundi 15 février 2016 :
Nous venons de dresser la dernière ferme de charpente !
Pour pouvoir recevoir couverture et système de fixation des panneaux photovoltaiques sur ce deuxième batiment, reste quelques bouts de bois à assembler, notamment des pannes et pièces de triangulation de toiture. Cela devrait être terminé sous quinzaine.
Et, vous vous souvenez, bien qu'on puisse d'ores et déjà considérer notre campagne de financement citoyen comme une réussite, nous n'avons pas encore atteint l'objectif des 500 000 €. Manque 70 000 € environ.
Vous avez envie de nous rejoindre et d'investir peu ou beaucoup, il est encore temps !
Votre participation sera déterminante.
C'est ici.
On ne s'en lasse pas, encore une palanquée de photos :
6 !
Mercredi 06 janvier 2016 :
Une ferme par jour !
Ils deviennent sacrément performants les gaillards !
D'accord, reste les pannes et pièces de triangulation à poser.
Les Orlhac, dépêchez-vous de tailler la deuxième moitié du bâtiment de stockage, ça pousse !
Joyeux Noël, première !
Vendredi 25 décembre 2015 :
Un premier lot de bois taillé pour le deuxième bâtiment est arrivé en début de semaine. Baptiste, Jérôme et Guillaume ont assemblé la première ferme mercredi et jeudi matin.
Au risque de choquer nos amis catholiques pratiquants, Guillaume et Jean l'ont dressée par ce beau matin de Noël 2015.
Comme déjà expliqué, nous devons injecter l'électricité photovoltaique au plus tôt, pour bien faire fin mars 2016.
Il n'y a donc pas une journée à perdre.
A ce propos, vous vous souvenez, 100 % des 500 000 € citoyens pour le réveillon, dans une semaine !
Manque encore 100 000 €, il faut faire fissa !!!
Si vous souhaitez nous rejoindre et investir (à partir de 200€ la part), l'engagement c'est maintenant !
Maxi 1,5 °C, ils ont dit, les chefs, pour éviter les pires catastrophes aux suivants.
Et d'après les Amis de la Terre, le bilan carbone moyen de 5 000 € sur un compte bancaire = bilan carbone d'une année en 4x4.
L'engagement, c'est vraiment maintenant !
Dès lundi matin, assemblage de la deuxième.
Vous connaissez déjà, mais on ne résiste pas à vous mettre quelques photos :
Fondations deuxième bâtiment terminées
jeudi 19 novembre 2015 :
Les fondations du deuxième bâtiment sont terminées.
Ce matin, nous avons décoffrés la dernière ligne de massifs coulés hier.
Fondations deuxième bâtiment
jeudi 22 octobre 2015 :
Depuis quelques jours, c'est parti pour les fondations du deuxième bâtiment.
Même procédé que pour le premier : massif avec crosses d'ancrages sur semelles isolées.
Les premiers trous sont faits, le ferraillage est en cours.
Bâtiment d'élevage : 10 / 10 !!!
jeudi 01 octobre 2015 :
Sur le chantier, nous ne réalisons pas encore ... une de plus ... mais c'est la 10ème, la dernière du bâtiment d'élevage !
Ce matin, pas de photographe ... mais, comme on a réalisé un peu quand même et qu'on ne résiste pas à vous en mettre une série,
voici une rétrospective :
Ossature bois élevage : 6 sur 10
Lundi 21 septembre 2015 :
Bon, ça commence à ressembler à un bâtiment.
6 fermes sur 10.
Rétrospective :
Debout ! 1 sur 22
mardi 08 septembre 2015 :
Comme c'est la première, on ne résiste pas à vous la montrer sous tous les angles !
La première d'une série de 22 parce que 10 fermes pour le bâtiment d'élevage et 12 pour le bâtiment de stockage.
Marie-Thérèse, notre coopératrice photographe, est très impressionnée.
Guillaume, un peu aussi. Il se demande ce qui se passerait si les 6 m3 de bois lui tombent sur la cabine du téléscopique !
Encore un grand moment !
première ferme ... de bois
01 septembre 2015 :
Une nouvelle grande journée pour notre coopérative : les premières pièces de bois sont assemblées.
Fondations élevage terminées
22 aout 2015 :
Nous venons de terminer les fondations du bâtiment d'élevage.
Après les "bétons de propreté" coulés le 03 aout, placement des ferraillages conformément aux plans de l'ingénieur béton, coulage des bétons des semelles isolées avec gachées conformes aux préconisations du laboratoire béton ABC, coffrage et préparation des massifs, coulage de la partie périphérique des massifs, laissant une réservation au centre pour pouvoir "crocheter" les platines de pieds de poteaux avec la barre horizontale placée en fond de massif.
Lorsque les ossatures seront montées, nous remplirons les réservations de béton.
Le vendredi 07 aout, après avoir formulé au labo le mélange agrégats/ciment PMSR/plastifiant réducteur d'eau/entraineur d'air et effectué des échantillons testés à l'écrasement au bout de 7 et 28 jours, pour la première gachée de "vrai béton solide", ABC est venu faire 6 prélèvements en condition réelle de chantier.
Nous attendons les valeurs à l'écrasement à 28 jours. Les valeurs à 7 jours sont très satisfaisantes : 40 mpa alors que nous "devons" 30 mpa à 28 jours, d'après l'étude béton.
Le batiment est donc bien parti pour durer au minimum 100 ans, comme initialement prévu, et ce malgré l'exposition aux urines des animaux.
Si les détails techniques de nos bétons vous intéressent, nous nous ferons un plaisir de vous répondre, dans la mesure de nos capacités et de notre temps disponible.
Première gachée de béton au chantier
03 aout 2015 :
Jérôme, notre maçon, et Guillaume réalisent et mettent en oeuvre les premières gachées pour ce qu'on appelle les bétons de propreté, pour nous ayant 2 fonctions : d'une part, faciliter la mise en oeuvre et garantir la propreté des semelles isolées qui vont venir par dessus, d'autre part assurer le hors-gel des fondations (80 cm en dessous du niveau définitif du terrain).
La première ossature bois arrive !
27 et 29 juillet 2015 :
L'entreprise Orlhac / Charpentes du Massif Central nous livre les bois du bâtiment d'élevage.
La semi et les 2 camions remorques ne pouvant monter jusqu'aux Embriagues, il s'agit donc de recharger sur nos camions les bois posés sur la semi et les 2 remorques.
Implantation des "chaises" élevage
16 juillet 2015 :
Guillaume implante les "chaises" du bâtiment d'élevage avec l'aide de Danièle, une de nos coopératrices, qui s'initie à la méthode.
Ben oui, les planches de bois placées à l'horizontale tout autour du futur bâtiment, dans les axes des poteaux et toutes sur un même plan, ça s'appelle des chaises ... où il est interdit de s'asseoir !
Le plan en question est déterminé avec l'aide d'un niveau laser.
Ensuite, une pointe sera placée sur chaque dessus de planche pour matérialiser l'axe de la rangée de poteaux, au mm près, grâce à un théodolite, une lunette très précise qui permet de plus de reporter des angles. Cette pointe servira de repère jusqu'au dressage de l'ossature bois.
La première charpente taillée !
09 juillet 2015 :
Ça y est, la première ossature bois, celle du bâtiment d'élevage, est finie de tailler.
Le bâtiment de stockage devrait être taillé en septembre ... si nous sommes suffisamment efficaces pour constituer nos capitaux de coopératives et pouvoir finir de payer Orlhac.
Investir, c'est maintenant !
Ossature bois, suite ...
26 mai 2015 :
Le premier chargement en provenance de la scierie Mauranne vient d'arriver chez Orlhac / Charpentes du Massif Central.
La taille va bientôt commencer.
Ci-dessous, les deux matières grises qui numérisent la future taille : André Orlhac et Joël Gras.
Chemin d'accès
07 mai 2015 :
Guillaume est en train de réaliser le chemin d'accès principal de la plateforme, côté ouest.
Cela va nous permettre de pouvoir remonter de la terre végétale, actuellement stockée en dessous du remblai et de semer le talus.
Voici nos ossatures bois !
07 avril 2015 :
Si, si, elles sont dans le tas !
André Mauranne et son frère, scieurs à La Bouquellerie sur la commune de Chastel, au pied du Mont Mouchet en Haute-Loire, vont s'en charger.
Ils scient pour le compte des Charpentes du Massif Central, entreprise familiale de taille numérique de charpentes menée par les frères Orlhac, que nous avons au final retenu.
Oui, vous vous souvenez, nous voulions utiliser la ressource en bois au plus proche du chantier et depuis 2012, nous sommes en contact avec une des dernières scieries des PO, la scierie intercommunale de Matemale sur la commune de La Llagonne dans le Capcir. Force a été de constater que la ressource à proximité ne pouvait pas alimenter le chantier, vu les sections nécessaires.
Nous avons donc choisi Orlhac pour leur sérieux, le respect des délais et la qualité du bois fourni pour notre chantier : sapin poussant à 1 200 m environ.
Quelques photos de la scierie Mauranne, jamais vu une scierie aussi propre !
Et une photo de notre charpente debout ... enfin avant : les sapins du Mont Mouchet en février dernier.
Terrassement terminé
12 mars 2015
La plateforme est terminée, du moins dans sa structure, avec des pentes et un écoulement d'eau transitoire.
Restera bien sûr à réaménager le chemin supérieur, ouvrir la piste d'accès ouest, gérer durablement les écoulements d'eau lorsque les pentes définitives seront en places et la couche de cailloux en surface posée après que les bâtiments seront construits.
Georges Madeleine, géotechnicien de la société Optisol, est venu mesurer la qualité du remblai en faisant une douzaine de sondage au pénétromètre.
Rapport G4 positif !
Ça, c'est une bonne chose.
Raccordement du transfo au réseau 20 000 v
16 février 2015 :
Raccordement au réseau ERDF du transformateur 20 000 v / 400 v, posé le 21 janvier dernier.
Un chantier rondement mené, et à l'heure !
Un très grand merci à toutes les équipes ERDF qui ont oeuvré, notamment Monsieur Bastien sur le terrain et Messieurs Gelly et Leprince à Aix-en-Provence pour la partie administrative.
Livraison et pose du transfo ERDF
21 janvier 2015 :
Livraison et pose du transformateur ERDF qui va "digérer" l'électricité photovoltaïque que nous allons produire en 400 v triphasé pour l'envoyer dans le réseau commun en 20 000 v.
C'est aussi à partir de ce transformateur que la coopérative, Guillaume et les autres utilisateurs éventuels "tireront" le courant consommé aux futurs bâtiments.
Joyeux noël !
En cette veille de noël, le chantier continue de tourner ... et la nouvelle génération se bouche les oreilles !
Guillaume, le paysan-éleveur, montre le chantier à son fils, Tristan.
"Asseoir" la plateforme
18 décembre 2014 :
Après avoir décapé la terre végétale, il s'agit de créer des "marches", appelées parfois risbermes, pour "assoir" la plateforme.
Terrassement : décapage terre végétale
11décembre 2004 :
Il s'agit donc d'enlever la terre végétale de surface, à la fois parce qu'elle pourrait perturber la stabilité générale du remblai si elle restait dessous, et aussi parce que la terre humique est un des trésors de l'humanité, d'autant ici vu sa faible épaisseur !
Elle nous servira pour revégétaliser les futurs talus aval et, s'il en reste, pour améliorer la fauche de certaines parcelles de prairies, combler des trous ou augmenter la faible épaisseur de terre végétale à certains endroits.
Le chantier démarre !
10 décembre 2014 :
"J'y crois pas !"
L'expression parlera à certains et à certaines, ils/elles se reconnaitront.
Bon, soyons clair, une petite dose de patience va être nécessaire pour retrouver la pleine poésie du lieu.
Comme tout travaux, il va y avoir une phase de "désordre", de chaos, avant de retrouver une harmonie.
Très concrètement, nous revégétaliserons autant que possible le futur talus aval, semis d'herbes et plantations d'arbres l'hiver prochain.
En attendant, pensons à nos objectifs communs, préserver une ferme bio, produire de l'énergie renouvelable, à terme créer d'autres activités en cohérence avec la montagne, ... Le jeu en vaut la chandelle !
Et n'oublions pas de montrer chaque matin la beauté du monde à nos enfants.