Le chantier en images

Toutes les nouvelles depuis le début du chantier compilées ci-dessous.
Suivant la qualité de votre connexion internet, le chargement peut prendre quelques instants. Patience.


Dernières nouvelles sur ce sujet :



Nouvelles de printemps

Lundi 20 mars 2023 :

Bon, cela fait très longtemps que nous ne vous avons pas donné de nouvelles, nous allons faire un tour d'horizon. Tout d'abord, le troupeau se porte bien, visiblement de mieux en mieux, vous pourrez directement questionner Guillaume, l'éleveur, si vous répondez à l'une de ses invitations, par exemple la prochaine transhumance du mois de juin en direction d'En. Les veaux de l'année, qui ont commencé de naitre en janvier, se dorent la pilule au soleil pendant que leur mamans se régalent de foin aux cornadis.

Aujourd'hui, autant du côté de nos SCIC gestionnaires du foncier de la ferme que du côté de l'éleveur, la question qui nous occupe beaucoup est l'approvisionnement en eau, d'autant plus avec cette sécheresse importante depuis début 2022 sur tout le département.

En septembre dernier, après un an de tentatives, nous avons enfin réussi à faire venir Vivien Pompidou, un artisan de la rectification de volants de scie ...
... et bien plus. Depuis, Florent, Macéo et Guillaume ont pu enfin, sans abimer de lames, scier la suite du bardage extérieur et des cloisons intérieures. En effet, les volants doivent être parfaitement circulaires et légèrement concaves sur leur largeur, au 1/100ème de millimètre.
Florent à l'oeuvre. Nous avons donc pu enfin poser plateaux d'ossature et planches pour réaliser ...
... 2 cellules de stockage bois bûches de chauffage et bois déchiqueté pour litière des animaux.
Et une cellule commençait d'être occupée dès le lendemain. Au total, 4 cellules sont prévues, l'espace des 2 autres est actuellement occupé par la paille destinée à fabriquer murs et plafonds des ateliers. Nous aimerions réaliser cela cet été.
Et depuis le printemps 2022, nous avons fait tout un tas de bricoles qui prennent beaucoup de temps ... et néanmoins qui font avancer le "schmilblick" . Par exemple, avec l'aide de Bruno Deprez, l'installation et le paramétrage d'un système de suivi à distance des installations photovoltaïques et de leur production. Et ça produit toujours plein pot ! Si, si, un jour, vous pourrez vous aussi suivre la production depuis votre ordinateur ! Juste encore une poignée d'heures de paramétrage ...

L'eau, c'est la vie !

Vendredi 15 avril 2022 :

Ce matin, le canal vient de rouvrir ! ouf !

Malgré que Guillaume, l'éleveur, ait arrosé la grande prairie et qu'on ait alimenté le canal secondaire du col de la Llose en 2021, les captages de subsurface du mas de Porsignan et des bâtiments neufs sont à sec par intermittence, ce depuis janvier. La situation ne s'améliore donc pas. L'alimentation en eau de la ferme est un vrai sujet que nous devons traiter rapidement, aussi bien pour le maintien de l'activité d'élevage que le maintien de l'habitat humain. Et oui, les mammifères, ça boit et ça mange toute l'année.

Une des premières questions que nous nous sommes posée : peut-on améliorer nos captages actuels et/ou en créer d'autres ?
Le 03 avril dernier, nous avons invité Florent Gallet, géobiologue, à venir tenter de cartographier les circulations souterraines d'eau sur le périmètre de la ferme, et, si possible, en évaluer les débits potentiels, la profondeur, voire la teneur en fer et en calcaire, un vrai sujet ici pour une utilisation domestique. Il en ressort que nous pouvons peut-être améliorer un peu nos captages en les approfondissant ... Outre le coût, la question qui se pose, c'est comment, avec quel outil ?

Quant à créer de nouveaux captages plus profonds (30 à 40 m), la teneur en fer et en calcaire très élevée risque de compromettre l'utilisation de l'eau. Cette question se pose aujourd'hui pour l'alimentation de la maison de La Muleterie avec le captage au fond d'une des galeries de l'ancienne mine de fer.

Affaire à suivre donc !
Une certitude, on vous reparlera d'eau !

Ici, Florent Gallet à l'oeuvre, avec son lobe antenne

Saku ... et les vaches

Dimanche 12 décembre 2021 :

... et la neige !
Hier, samedi, la première neige est tombée, environ 15 cm.
Du coup, nous prenons enfin le temps de vous donner quelques nouvelles.

Depuis l'hiver dernier, Guillaume l'éleveur a volontairement réduit sa participation aux travaux de construction des bâtiments pour se consacrer de nouveau quasi exclusivement à la conduite de son troupeau et surtout, à la remise en état des prairies de fauche, des parcours de pâturage ... et à l'entretien et remise en état de ses engins. Lui aussi, il a "désossé" des machines, coupé en 2 des tracteurs et il est en train de remonter un moteur !

Jean, notre président et entrepreneur réalisant les travaux des bâtiments, s'est consacré depuis cet été à mettre à jour les démarches administratives des SCIC, opération bien engagée ... mais ce n'est pas fini ... et il en arrive tous les jours !
Lui aussi, il est plongé dans l'entretien (et un peu - beaucoup - plus) du parc d'engins du chantier, entretien qui a été fait volontairement à minima depuis le début des opérations, il y avait d'autres urgences.

Nous devrions reprendre le sciage du bois d'oeuvre bientôt, à la fois pour alimenter l'éleveur pour ses parcs de contentions "définitifs" autour des bâtiments, à la fois pour poursuivre les travaux des bâtiments, fin des bardages et cloisonnements intérieurs.
 

C'est bon, le foin ... pour une vache ! Hier matin, leur premier repas au bâtiment, neige oblige, sous l'oeil avisé de la nouvelle génération bipède.
Et nous vous présentons Saku, la nouvelle future assistante de l'éleveur, arrivée il y a quelques semaines. Elle est gentille, vive, intelligente, joueuse ... et curieuse des veaux et vaches ! Guillaume est content.
Et aujourd'hui, de nouveau, plein soleil. La neige a glissé des toits photovoltaïques, au passage nettoyage efficace et gratuit des panneaux ... et ça produit plein pot !

Tous les chemins ...

... mènent à la ferme d'Escoums !

Vendredi 11 juin 2021 :

On ne prend le temps de vous en parler que maintenant, refaire l'ensemble des chemins de la ferme fut ici l'activité principale du premier trimestre de cette année.

Pas du luxe, cela devenait délicat de circuler en voiture ... voire même à pied avec chaussures "normales".

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Le bonheur est dans la prairie ...

... au moins pour l'éleveur !

Lundi 19 avril 2021 :

Après plus de 10 ans d'efforts, dont la construction des bâtiments d'élevage, Guillaume envisage la première fauche de la prairie principale de la ferme pour l'année prochaine. Il vient de terminer l'extraction des anciens regards béton du système d'irrigation détruit par la SAFER dans les années 80, évacuer les énormes tas des restes des vergers et terrasses poussés au bull (idem SAFER années 80), ramasser les cailloux et le bois mort, "remodeler" l'ensemble afin de pouvoir faucher, faner, andainer, botteler le foin en tracteur sans (trop de) danger, ...

Et, pour celles et ceux qui connaissent un peu, vous apercevez au fond de la prairie l'ancienne mine de fer à ciel ouvert que nous avons rebouché avec les matériaux du glissement de terrain évacué.

Grâce à l'épandage du fumier de bois déchiqueté produit l'hiver au bâtiment et à un système d'arrosage performant, du bon foin en plus en perspective !
Une progression certaine vers l'autonomie fourragère de la ferme.

Bravo Guillaume !


Tous azimuts ...

Lundi 16 novembre 2020 :

Bon, ici nous ne voyons pas le temps passer ... et vous n'avez pas de nouvelles depuis longtemps !
Tour d'horizon des activités et évènements donc.
Si, pour suivre, vous avez besoin de "références historiques", allez piocher dans les archives des nouvelles, ici.

Commençons par le troupeau mené par l'éleveur, Guillaume Husson. Depuis une semaine, les bêtes à cornes se dorent la couanne au soleil des Embriagues, autour des bâtiments. Après avoir passé tout l'été en estive, elles sont redescendues de la montagne par étapes. Et comme souvent, pour bon nombre d'entre elles, elles ont pris l'initiative du déplacement sans attendre l'ordre du chef ... Ahhh ces désobéissantes ! Elles savent ce qui est bon pour elles !

Décidément, très désobéissantes ! Certaines ont fait des câlins avec Ptit Louis avant "l'heure" !
A défaut de photos de la transhumance retour, voici le départ de la transhumance aller en juin.
Et l'arrivée des bipèdes ... la convivialité, c'est important, plus que jamais.
Glissement de terrain : le gros de l'évacuation est fait, nous en sommes aux finitions et à la revégétalisation. Le "totem" des bâtiments ne sera donc plus le rocher mais les chênes verts qui ont eu la bonne idée de se placer juste à côté des failles de décrochage.
Juste pour se souvenir de comment c'était en avril quand on a commencé.
Nous avons conservé le chemin en le déplaçant. Si nous ne sommes pas du tout sûrs de la stabilité en période de très grosses précipitations comme en janvier dernier, nous pensons que le danger de décrochage de la plateforme et des bâtiments est complètement écarté, du fait d'avoir enlevé du poids qui exerçait la poussée.
Comme nous n'avons pas transporté 20 000 (environ ?) mètres cubes de terres et cailloux avec une brouette, comme d'habitude, un peu de mécanique. Pas trop de casse importante, ici réfection de l'étanchéité d'un pont et freinage.
Cailloux toujours : en aout, avant nos AG, nous avons terminé le gros de l'empierrement des pourtours des bâtiments et chemins d'accès, ici au sud du bâtiment de stockage. Quel confort de pouvoir circuler, charger, décharger, faire l'entretien ... sans poussière et sans boue ! Les dernières finitions sont en cours, en même temps que les finitions autour du glissement de terrain.
Juste avant nos AG également, mise en eau du futur bassin de défense incendie ... qui, pour l'instant, n'est pas tout à fait étanche, une solution à trouver donc. Il a déjà servi pour des baignades pendant le WE des AG.
A propos des AG, fin aout, toujours un moment d'échange, de partages, de chaleur humaine ... on en a bien besoin en ce moment ! Ici, séance étiquetage du jus des pommes de la ferme ramassées par quelques coopératrices et coopérateurs motivés à l'automne 2019. Encore merci à eux. Pour rappel aux non-coopérateurs (enfin, pas encore!), il y a toujours un moment où vous pouvez nous rejoindre pour mieux découvrir cette aventure humaine que sont nos SCIC. Idem pour les transhumances. Faites vous connaitre
Et donc, jus des pommes de la ferme à acheter au prix de 2,50 € la bouteille de 75 cl.
Nous avons aussi terminé les bétons du chantier, soubassements des cloisons des modules de stockage de bois broyé pour litière et bois bûche chauffage, quelques autres bricoles et le béton support de la scie-fendeuse que Guillaume a pu commencer d'installer.
Et juste pour vous faire partager "notre" beauté du monde ! Nous mesurons la chance que nous avons, encore un peu plus en ce moment, en cette période troublée si particulière. Avec un soutien chaleureux à celles et ceux parmi nous qui souffrent, continuons de bien respirer, d'entretenir et de renforcer notre immunité naturelle, de cultiver notre vivacité d'esprit et de penser ... tout cela nous sera utile.

Les nouveaux nés vous saluent ...

Mardi 31 mars 2020 :

15 jours déjà qu'on pratique, nous humains, le confinement et la distanciation physique ... Les veaux, eux, n'ont que faire du covid 19. Ils ne toussent pas et se portent très bien ! Ici, les jeunes nouveaux nés "au chaud" à l'abri du vent dans leur box dédié ...

... pendant que les mamans se régalent,
et nous, nous "fignolons" l'empierrement autour des bâtiments et surtout, nous préparons l'opération d'évacuation du glissement de terrain de fin janvier, glissement qui s'est stabilisé. On vous en dit plus bientôt.

Glissement de terrain

Vendredi 28 février 2020 :

Si on a bientôt fini d'empierrer la plateforme autour des bâtiments et les chemins d'accès, en fait, on n'est pas encore sorti des cailloux !

En effet, c'était sans compter sur le glissement de terrain qui a commencé dans la nuit du mercredi au jeudi 23 janvier dernier, suite à l'épisode de neige puis de pluie, environ 450 mm en 2 jours (vous savez, de son petit nom, tempête Gloria). Un demi-hectare est concerné, c'est une partie de la lande au dessus des bâtiments qui glisse.

Il y a quelques jours, nos conseils coopératifs ont décidés de faire intervenir de nouveau notre géotechnicien, afin de mieux comprendre le phénomène, et surtout de mettre en oeuvre des mesures de préservation de notre plateforme, et par voie de conséquence de nos bâtiments. De façon conservatoire, sans attendre les résultats définitifs, il a également été décidé d'enlever une partie importante (au moins 20 000 m3) du glissement, ceci afin de réduire la pression exercée sur la plateforme. Evidemment, nous nous serions bien passés de cet épisode ... et il s'agit de relativiser. Ce n'est rien à côté du milliard d'humains qui vont devoir probablement déplacer leur habitat, suite à la montée du niveau des mers.

Donc, on est encore dans les cailloux !

Sur la première photo, vous pouvez voir les couches qui veulent passer les unes sous les autres. Sur celle-ci, le chemin allant du mas au transfo est descendu d' 1 m 50 environ. Et, sur la gauche, on aperçoit les décrochements de terrain successifs.
Ici, zoom sur un des décrochements, à 70 m de la plateforme. Affaire à suivre de près. On a l'oeil et on ne chaume pas ! Des cailloux, encore des cailloux !!! Nous devrions pouvoir commencer le déblaiement mi mars.

Cailloux et assiettes

Vendredi 28 février 2020 :

Les cailloux, c'est bientôt terminé, quelques finitions encore au sud du bâtiment de stockage et sur le chemin d'accès. Depuis hier soir, le troupeau peut de nouveau accéder au bâtiment. Ce matin, voici l'avant-garde.

Il s'agit de retrouver les bonnes habitudes, un "bonbon", ça aide ! Guillaume distribue des granulés végétaux. A chacune son "assiette" donc, grâce aux cornadis. Les dominées vont être contentes, elles vont pouvoir manger tranquilles ... et à leur faim ! Et l'éleveur aussi, il est très content !

Encore des cailloux !

Mercredi 25 décembre 2019 :

JOYEUX NOËL !

Bon, notre histoire de cailloux n'est pas finie ... mais ça progresse, la pelleteuse et la machine qui trie les cailloux sont presque au bout du talus à retailler. Presque, tout est toujours relatif, suivant la météo encore un petit mois de tri et ensuite, un petit mois de finitions des surfaces, des bordures et des écoulements des eaux de pluie.

Ici, le passage d'accès au bâtiment d'élevage qu'empruntera le troupeau, avec un écoulement des eaux de pluie de toute la partie Est de la plateforme.

Des cailloux, enfin !

Vendredi 20 septembre 2019 :

Enfin !

8 mois qu'on "transpire" sur nos 2 "monstres", la pelle de 25 T destinée à alimenter le scalpeur (oui, c'est comme cela que ça s'appelle !), un truc qui fait 3 tas, la terre et les tous petits cailloux (moins de 5 cm), les cailloux moyens (5 à 30 cm) et les gros cailloux ( 30 à 50 cm). 8 mois de remise en état et d'adaptation à notre chantier !

Comme prévu à la conception du chantier, l'idée (et bientôt une réalité) est de répartir une couche de 30 cm minimum de cailloux autour des bâtiments et sur les chemins d'accès. En effet, soit il fait sec et il y a 10 cm de poussière, soit il pleut et il y a 10 cm de boue. Pas très fonctionnel !

Une pierre, 3 coups ! ... c'est le cas de le dire ! Tout en alimentant le scalpeur, la pelleteuse retaille le talus amont et ainsi libère l'espace nécessaire au passage du troupeau en hiver, pour venir manger matin et soir aux cornadis, sous le bâtiment d'élevage. Et on évite de faire monter des centaines de camions depuis la plaine. Et, bien sûr, on dispose de notre couche de cailloux.
Le premier camion !!! Bon, encore quelques aménagements nécessaires, histoire que tous les cailloux atterrissent dans le camion. On devrait atteindre un rythme de production correct en début de semaine prochaine. Pour l'instant, pas de photo en fonctionnement ... ça va trop vite, on n'a pas le temps de suivre ! ... Affaire à suivre, donc !

Bardage, enfin !

Lundi 12 aout 2019 :

Enfin ! on pose du bardage !

Ici, cela fait du bien aux têtes et aux coeurs, on est content !

En effet, cela fait plusieurs mois qu'on ne voit pas forcément le résultat de nos efforts, entre autre conséquence de notre marathon mécanique. Et comme il est bientôt terminé (le marathon!), on devrait trier des cailloux début septembre. Pas trop tôt !

Tout arrive à point à qui sait attendre, nous disait le prophète.
Décidément, ici, on apprend beaucoup ... même la patience et la persévérance.

Florent et Guillaume à l'oeuvre sur le pignon ouest du bâtiment de stockage
Ici, début du long pan nord ... plus délicat pour ceux qui ont le vertige, n'est-ce pas Guillaume.

Nos 3 monstres !

Mercredi 12 juin 2019 :

Depuis plus de 5 mois, nos trois monstres nous font transpirer et chauffer la cervelle :
- un scalpeur, un bazar de 30 T qui va nous servir à trier 2400 m3 de cailloux calibrés de 40 mm à 300 mm de diamètre, afin de pouvoir écarter 30 cm de cailloux sur géotextile, tout autour des bâtiments et sur les chemins d'accès, et ainsi rendre accessible les bâtiments quelque soit la météo
- une pelle sur chenilles de 25 T qui va nous servir à retailler le talus amont et ainsi dégager les 5000 m3 nécessaires pour produire les 2400 m3 calibrés, nous servir à alimenter le scalpeur, nous servir aussi à réaliser le bassin réserve incendie
- une scie à bois horizontale qui nous sert à scier les troncs de châtaigniers abattus et sortis de la forêt d'à côté par Guillaume ces dernières années, en prévision entre autre de la production de nos 2000 m2 de planches de bardage pour les 2 bâtiments.

Pour les curieux néophytes et les passionnés de mécanique, roman photos avec quelques explications :

Le scalpeur est arrivé en décembre 2018. Une révision était prévue ... elle s'est transformée en marathon ! Un démarreur neuf défectueux, des pannes électriques aléatoires ...
... des erreurs de fabrication sur les grilles (ici, Florent et Guillaume en train de monter un jeu),
... et au point où on en était (d'autant que le monstre qui doit alimenter était en panne, voir la suite), 20 vérins de refaits ou changés ! Le plus dur et long a été de les sortir de la machine.
La pelle est arrivée peu après le scalpeur, fin décembre, avec une faiblesse moteur que nous connaissions ... et qui s'est aggravée plus vite que prévue.
Nous pensions sortir le moteur pour le refaire, après nos travaux, et pas avant !
Le bloc moteur tout "nu" ou presque
Vu de dessus avec les 4 chemises (les 4 cylindres taillés ou rapportés dans le bloc et où vont monter et descendre les pistons)
Le vilebrequin, la pièce qui va recevoir les mouvements de translation des pistons par l'intermédiaire des bielles et qui va "transformer" ce mouvement de translation en mouvement de rotation grâce aux "manivelles"
Quelques pièces, notamment devant,les culasses et ensuite les bielles
On commence de remonter, le bloc à l'envers pour plus de commodité, pistons avec segmentation, bielles et vilebrequin
Y a plus qu'à le remettre dans la pelle ! Et ce que l'on ne vous a pas encore dit, c'est qu'on en est à la deuxième fois ! La première fois, la pelle a tournée 2 heures ... erreur de montage sur une pièce ! Fallait bien que le chef mécano en fasse une de taille, c'est la première du chantier ! ... et le chef mécano n'est autre que le président de la SCIC Ferme d'Escoums, celui-là même qui rédige les nouvelles ! Bon, on n'a jamais été aussi près de trier des cailloux.
Notre troisième monstre nous a causé moins de souci. Une semaine de boulot quand même pour une révision complète.
Florent et Guillaume concentrés
Au 10 juin, environ 800 m2 de sciés sur grosso modo 2000 m2 à produire. C'est une affaire qui scie !

Juste parce que c'est beau !

Mardi 08 janvier 2019 :

Contempler ...


Les travaux, la suite ...

Septembre et octobre 2018 :

Les travaux se poursuivent.

Poser les gouttières et les tuyaux de descente sur le bâtiment de stockage,

Réaliser une aire de lavage "mécanique" avec séparateur de graisses et hydrocarbures, pour nettoyer les engins avant réparation sans polluer les environs,
finir de poser les réseaux d'évacuation d'eaux et réseaux électriques, entre les 2 bâtiments et au sud du bâtiment de stockage,
créer des pentes d'évacuation des eaux de pluie ...
... et mettre à niveaux les plateformes tout autour des bâtiments, ainsi préparer les étapes suivantes : pose d'un géotextile empêchant les particules fines d'argile de remonter dans la couche supérieure et empierrement sur 30 cm d'épaisseur pour constituer une couche drainante, ainsi éviter d'être dans un nuage de poussière par temps sec et dans 15 cm de boue par temps de pluie,
utiliser la terre en "trop" pour aménager un espace dédié à la machine à couper et casser le bois de chauffage.

Paille pour isolation, premier arrivage

Jeudi 25 octobre 2018 :

Le premier camion de la famille Cahusac, commerçant de paille et fourrage, est arrivé ce matin. Deux autres camions doivent suivre.

Non, ce n'est pas pour la litière des animaux de la ferme puisque Guillaume utilise pour cela du bois déchiqueté sur place, produit avec les "déchets" de l'activité de forestage, à savoir les branches des arbres coupés. Avec cette paille, il s'agit de réaliser l'isolation des murs et plafonds des ateliers et de la pièce de réception dans le bâtiment de stockage.

Murs en bois, paille et terre argileuse.
Bois pris sur le périmètre de la ferme ou juste à côté, il sera scié sur place.
Paille venant du département voisin, l'Aude.
Terre argileuse, prise sur place.

Nous vous en reparlerons courant 2019, nous prévoyons d'organiser un chantier participatif, afin de permettre au plus grand nombre de (re)découvrir cette méthode de construction et ces matériaux écologiques et sains.

Ecologiques parce que très peu de pollution en amont (à la "fabrication") et en aval (à la "destruction" du bâtiment), très peu d'"énergie grise" consommée pour le cycle d'utilisation (quantité de pétrole ou équivalent consommée depuis l' "extraction" des matières premières jusqu'à la gestion des "déchets" après utilisation, en passant par la "fabrication" bien sûr).

Ecologiques et sains parce que l'ensemble constitue un très bon isolant thermique et phonique grâce notamment à la paille, présente une certaine inertie thermique et régule l'hygrométrie des pièces grâce notamment à la terre.

Au total, près de 1200 petites bottes de paille à placer.

Le premier camion momentanément stocké sous le bâtiment d'élevage, à côté de la réserve de foin pour l'hiver. Le président Quilleret content !

Photovoltaïque et caméra thermique

Dimanche 21 octobre 2018 :

Nous venons de contrôler l'absence de "points chauds", tant sur la toiture photovoltaïque que sur les boitiers de protection et jonction.

A l'aide d'une caméra relevant les températures des objets à distance, il s'agit de vérifier qu'aucune partie de nos installations ne s'échauffe anormalement. Outre permettre de déceler un éventuel dysfonctionnement et une perte de production, cette action préventive permet de diminuer très sérieusement les risques d'incendie  liés au photovoltaïque.

La caméra thermique nous a été gentiment prêtée par le Réseau Energie Habitat, groupement d'intérêt économique regroupant des industriels, des distributeurs et différents acteurs du monde de l'habitat et des matériaux de construction. Un très grand merci à Michel Saguer, animateur dans les Pyrénées Orientales.


Des nouvelles des travaux

Vendredi 20 juillet 2018 :

Vous vous souvenez, en décembre, nous avons mis en service l'intérieur du bâtiment d'élevage.

Ensuite, il faut bien le dire, on s'est reposé ! ... enfin, tout est relatif, l'éleveur Guillaume Husson a révisé ses 25 km de clôtures un peu négligées depuis le démarrage du chantier en 2014 et a produit du bois de chauffage. Quant au président de la SCIC Ferme d'Escoums, il a commencé de mettre à jour tous les documents administratifs des coopératives et a cogité les détails de la réalisation à venir des travaux d'aménagement du bâtiment de stockage. Sans compter la neige ... résultat, les travaux ont repris au 15 mai dernier. Nous nous sommes attelés à la préparation de la dalle béton au sol du bâtiment de stockage.

Quelques étapes parmi bien d'autres !!!

En octobre dernier, nous avions réalisé la fosse mécanique, pour un entretien aisé des engins. Ici, confection de la "cage" en fer pour le béton armé du sol et des murs
Et là, dans le trou de 8,50 m x 2 m environ
Pose de liège tout autour de la future pièce de réception, 20 cm d'épaisseur et 50 cm en hauteur. L'idée est d'éviter la migration de la chaleur emmagasinée par la future dalle béton et la terre dessous. Cette chaleur proviendra du soleil à travers la future baie vitrée au sud ... bien sûr, protégée par une avancée du toit afin d'éviter la surchauffe en été et surtout en automne. Avec l'isolation murs et plafonds en paille, nous devrions obtenir minimum 16 ° C constant sans chauffage. Et oui, le soleil, bien plus simple que du pétrole et surtout de l'uranium !
Mise à niveau du sol à la cote -15cm par rapport au niveau fini, soit l'épaisseur du béton, puis compactage
Nos coopérateurs Danièle et Florent sont très amusés par tout le "bazar" qui va passer sous cette dalle
Un petit aperçu ...
... en plan et croquis,
ou en image. Les 6 gros tuyaux rouges sont destinés à ramener l'air de l'atelier bois vers le poêle ... à bois bien sûr, qui sera installé au milieu de l'atelier mécanique
Florent et Guillaume calent le coffrage des "bêches", oui ce mur de 80 cm environ qui va protéger la dalle du soulèvement par le gel. L'idée, c'est d'empêcher l'eau de passer sous la dalle pour éviter ce phénomène de soulèvement. 105 mètres à faire.
Une fois tous les tuyaux et gaines en tout genre posés, il s'agit de tout recompacter correctement, afin que la dalle puisse poser sur un sol suffisamment porteur
Pose des "barrières" de liège, pose des coffrages aménageant la place des soubassement des futurs murs en paille, terre et bois, pose du poliane et du treilli soudé, pose des mousses de dilatation, ... Plusieurs nuits partiellement ou totalement blanches pour être prêt à l'heure fixée par le dallagiste. Ici 4 h 30 du matin, le 18 juillet, après 2 mois de boulot intense, tout est terminé, ne reste plus qu'un rangement général. Tout sera prêt à 6 h quand les dallagistes vont se mettre à l'oeuvre. Encore merci et bravo à Guillaume et Florent pour leur engagement, sans lequel nous n'aurions pu relever le défi, ce qui aurait reporté la réalisation de la dalle à octobre !
Le camion pompe qui permet d'emmener le béton sous le bâtiment avec, derrière lui, la première toupie, il y en aura 19 de 7 m3
A l'extrémité de la tentacule, ça donne ça !
Première passe à l' "hélicoptère" pour lisser la surface tout en incorporant des cristaux de quartz afin de durcir la surface du béton
Vendredi 20 juillet : après 2 jours et des bouts de nuits de coulage et lissage, un aperçu du résultat. Outre la dureté de la surface et la longévité, facile à balayer !

A quoi ça sert un bâtiment ?

Février et mars 2018 :

Et ben voilà !

Vous vous souvenez, le 17 décembre, jour de la découverte, seulement 3 hardies avaient osé.
Aujourd'hui, reste une seule récalcitrante ! Ahhh ces rebelles !!!

Bon, alors, à quoi ça sert un bâtiment d'élevage avec des cornadis suédois ?

Déjà, à  ce que ces dames puissent profiter pleinement des graines. Vous voyez certaines plonger la tête dans le foin pour lécher les graines tombées sur le béton, c'est le meilleur ! En plus des graines, éviter la perte d'un tiers du foin environ lorsqu'elle mangeaient dans des rateliers circulaires posés au milieu des parcours de pâturage.

Et Tristan peut tranquillement pousser le foin, il ne risque rien ... et ça glisse ! le top !

Depuis les parcours environnants, les mères viennent spontanément à l'heure de la "soupe" matin et soir manger pendant 2 h environ. En cas de très mauvais temps, elles peuvent rester sous le auvent.

Et puis chacune a son assiette et tout le monde mange. Oui, parce que, les vaches, parfois, sont aussi bêtes que les humains : les dominantes qui ont pourtant leur "assiette" ont tendance à aller embêter les dominées et les empêcher de manger. Avec les cornadis suédois, l'éleveur peut leur imposer de ne pas changer de place.
Les petits veaux qui viennent de naitre (et plus grands aussi !) peuvent venir se mettre à l'abri pendant que les mamans mangent aux cornadis sous le auvent. Quand le bardage sera posé, ce sera encore bien plus mieux !!!
D'une façon générale, un confort de travail pour l'éleveur. Tristan, qui aide souvent son papa, aime bien son copain P'tit Louis ... le gros taureau qui le lui rend bien !
Même organisation avec les velles, les toutes jeunes demoiselles. Côté droit, ce sont les boxes des veaux à l'engraissement. Quelques mois avant de terminer dans votre assiette à vous, les veaux arrêtent de courir partout afin que votre beefsteack soit tendre.
Là, vous voyez bien la barre qui revient au dessus du cou de la vache et qui va servir à l'obliger à rester à sa place si l'éleveur le décide. Au choix, il peut bloquer un groupe ou une seule vache. Intéressant quand on veut soigner, reboucler, isoler une bête à corne en particulier.
Et on peut facilement adapter le menu de chacun en fonction de son âge, sa forme, son état, ... Le pied de l'éleveur quoi !
Il avait déjà dit merci à nos 180 coopérateurs l'été dernier au moment de commencer de faire le stock de foin pour l'hiver, il réitère plutôt deux fois qu'une ! Oui, un autre avantage et pas des moindres, c'est de pouvoir stocker le foin au sec, ailleurs que sous des bâches de récup, et juste à côté des "assiettes" ! En hiver, si tempête de neige, tout fonctionne quand même ! Décidément, le pied ! 1000 MERCI

Sous la neige

Lundi 05 février 2018 :

Juste pour essayer de vous faire partager, parce que c'est beau !

Les bruits sont ouatés, l'espace change, le temps est suspendu ...

Le Mas de Porsignan :

Les bâtiments aux Embriagues :

Les vaches arrivent !

Dimanche 17 décembre 2017 :

Ce matin, notre coopérative Ferme d'Escoums a "livrée" le nouveau bâtiment d'élevage à la ferme d'Escoums, ses vaches gasconnes et son paysan éleveur Guillaume Husson. Après la mise en service de nos installations photovoltaïque en juillet 2016, un autre grand moment !

Tout n'est pas encore terminé, mais c'est un bon début. Manque notamment le bardage bois extérieur.

 

Belle est la plus hardie, la première à avoir osée enfiler sa tête dans les cornadis suédois ... Ahhh, la nouveauté ! ... Cela dit, on peut comprendre.
Pour ce matin, trois c'est déjà pas mal !
Et comme maintenant vous le savez, tout se termine par un banquet à la Ferme d'Escoums ! Ici, au chaud, à l'étage de la maison inoccupée du Mas de Porsignan.

Sciage à la ferme

Jeudi 14 septembre 2017 :

Les premiers plateaux bois d'épaisseur 40 mm à destination de la contention des bêtes à cornes sous et autour du bâtiment d'élevage "sortent" de la scie horizontale achetée d'occasion et pour l'occasion. Mais pas que. Aussi pour pouvoir répondre à tous les autres besoins de bardage et d'aménagements intérieurs des bâtiments. Dans un deuxième temps, pourquoi pas, développer une activité de production de parquet massif châtaignier et/ou bardeaux (tuiles en châtaignier) et/ou ... comme nous l'avions déjà évoqué à la création de nos coopératives fin 2014.

Les premiers réglages sous les regards attentifs de Florent et Guillaume qui apprennent !
Le premier coup de scie ! Florent content, le président Husson bouffe de la poussière !
La première planche !

Toute première fois ... le foin !

19 juillet 2017 : la première balle sur la plateforme ... c'est celle de gauche.

26 juillet : la première balle qui entre sous le bâtiment. Produite aux Embriagues, dans le champ en dessous des bâtiments.
La première balle posée. Le bardage bois viendra après.
28 juillet : le premier camion de foin qui monte. Oui, la ferme n'est pas autonome ... mais cela devrait s'améliorer avec la mise en service des 2 bâtiments. Séchage de bois déchiqueté (branchage de chataignier, "déchets" de l'activité de forestage), litière bois, production de fumier de bois, épandage sur les prairies de fauche. Cycle biologique respecté, augmentation de la production d'herbe.
.
La première balle déchargée.
Le président d'Escoums Solaire content !
L'éleveur encore plus !

Bétons du bâtiment d'élevage, FIN !

Juillet 2017 :

Ça y est, enfin !
Les bétons du bâtiment dit "d'élevage" sont terminés !

A chaque béton, toujours les mêmes étapes, nombreuses et longues : terrassement des tranchées destinées à recevoir les "bêches" ("murs" dans le sol en périphérie des dalles, pour la mise hors gel), coffrage bois, graissage des planches à l'huile végétale, passage de toutes les gaines et tuyaux nécessaires, coulage des "gros bétons" ("cale" sous les éléments ferraillés), ferraillage des bêches, placement des crosses d'ancrage pour les futurs poteaux, coulage des bêches, mise à bon niveau du sol sous future dalle, tassement, pose d'un polyane afin d'éviter la perte d'eau du béton (oui, un béton doit prendre et ne pas sécher), pose des règles de dilatation, calage du treilli soudé, coulage de la dalle avec, dans notre cas présent, finition à "l'hélicoptère" et incrustation de quartz et ciment pour lisser et durcir la surface, décoffrer, nettoyer, reboucher les tranchées restantes et tasser ... OUF !! ... et j'ai bien dû oublier de mentionner quelques bricoles ... et on recommence à chaque niveau différent, les murets latéraux par exemple.

Bon, si on fait tout ça, c'est qu'il y aura un réel intérêt pour les éleveurs qui se succéderont dans ces bâtiments, qualité d'alimentation pour les bêtes à corne (elles pourront lécher toutes les graines du foin tombées par terre), économie de foin (pas de perte), confort pour l'éleveur (déplacement facilité des balles de foin), ...

Comme d'hab, retour en images :

Fin avril : coffrage et préparation du muret extérieur de la dalle de l'aire d'arrivée des vaches. Cette dalle permettra à l'éleveur de racler facilement le fumier de bois déchiqueté produit par le troupeau lorsqu'il viendra manger aux cornadis matin et soir en hiver.
Idem côté cornadis, coffrage et préparation. Florent à l'oeuvre.
Mai : passage de tous les réseaux, à l'intérieur comme à l'extéreur. Réalisation d'une petite dalle sous les onduleurs photovoltaïques, là où se tient Florent.
Juin : c'est reparti avec le seuil du pignon ouest, destiné à recevoir les rails pour les portails coulissants.
Guillaume à l'oeuvre, devenu spécialiste en dosage, granulats, ciment, entraineur d'air (augmente la résistance des bétons aux cycles gel / dégel), plastifiant (permet de réduire le rapport eau sur ciment, améliore la résistance du béton), et surtout l'eau ! Trop d'eau "tue" le béton.
Florent guide Guillaume aux manettes du télésco et du malaxeur ... Juste la bonne quantité !
Et un seuil de plus !
Juillet : on recommence avec le couloir d'alimentation des vaches, là ou l'éleveur déroulera les balles de foin, matin et soir en hiver. Les cornadis seront fixés entre les poteaux bois.
Coulage de la dalle. Le camion toupie ne pouvant tourner sous le bâtiment, Guillaume réalise le transfert avec le godet malaxeur, Florent répartit, Sébastien un voisin venu prêter main forte vibre, une de nos coopératrices Danièle porte, fait suivre les câbles et facilite grandement les opérations.
Dalle coulée !
L'histoire se répète, on vous a dit ! Au tour des murets sous les cornadis et autour des boxs d'engraissement des veaux, au fond.
Tiens, on ne le voit pas souvent ! Jean humidifie les bétons déjà réalisés, avant coulage du suivant. Humide, oui, mouillé, non ! Décidemment, l'eau et le béton, je t'aime moi non plus !
Les premières balles de foin ne sont pas loin, tassement du sol. Idem dans les boxs des veaux et velles, côté est, au fond.

1 an - 600 000 kWh

Jeudi 13 juillet 2017 :

Exactement, 600 461 kWh à 11h 30.
1 an que nos installations photovoltaïques produisent, la première bougie !

Une vingtaine de nos coopérateurs se sont retrouvés aux Embriagues pour "marquer" la date.

La production attendue est au rendez-vous. Environ 13 % de plus que le prévisionnel, calculé sur une moyenne d'ensoleillement sur 10 ans. Il convient de tenir compte de l'ensoleillement excellent des 12 mois écoulés, environ + 10 %. Donc, efficacité supérieure aux attentes de l'ordre de + 3 %. Une meilleure précision, bientôt, lorsque notre système de suivi avec sonde d'ensoleillement sera fonctionnel. Vous pourrez même suivre tout cela en temps réel et à distance.

600 000 kWh, c'est aujourd'hui la consommation annuelle de 85 foyers français. Lorsque nous aurons éliminé nos chauffages électriques pour les remplacer par des modes plus appropriés, isolé correctement nos maisons et supprimé quelques consommations inutiles, cela représentera la consommation de 4 fois plus soit 340 foyers.

Aujourd'hui, 600 000 kWh représente environ le tiers de la conso annuelle d'Olette, commune de 400 habitants environ, située sur la RN 116 avant d'arriver à Nyer. La ligne moyenne tension (20 000 v) qui dessert nos bâtiments arrive à Olette (ou part d'Olette, ça dépend si on parle de production ou de fourniture d'électricité)

Comment réussir notre transition énergétique en s'appuyant sur les technologies actuelles maitrisées ?
Scénario négaWatt 2017 / 2050 :
en 3 minutes ici
plus en détails ici

Et pour finir :

Toujours pas de barde ... des bonnes choses partagées, oui !

9 mois de chantier

Mai 2017 :

9 mois qu'on ne vous a pas fait de nouvelles !
Il faut dire qu'après notre marathon de 4 années (2012-2016), la mise en service de nos installations photovoltaïques en juillet et nos AG en aout 2016, nous étions complètement lessivés.

Pour autant, tout en réduisant (un peu) la vapeur, le chantier a continué, toutefois avec un "break" de décembre à février inclus, neige et autres activités obligent.

Un tour d'horizon en images :

Octobre 2016 : Jérôme et Guillaume à l'oeuvre pour la pose des tuyaux de collecte des eaux pluviales de la toiture du bâtiment d'élevage
Mise à niveaux des pourtours des bâtiments, en perspective de la pose d'un géotextile et d'une couche de cailloux
Terrassement de la fumière
Après ferraillage et coulage du sol de la fumière, coffrage et coulage des murs de la fumière ...
... le tout à l'abri d'un chapiteau monté pour la circonstance
Résultat après décoffrage
Novembre 2016 : "bêches" jusqu'à 1 m de profond (zone hors-gel) pour le couloir d'alimentation des veaux, leurs "assiettes" où, au grand bonheur de l'éleveur, ils pourront manger du bon foin sans en gaspiller 1/3 comme aujourd'hui
Mars 2017 : préparation du couloir d'alimentation des veaux, plateforme, coffrage,ferraillage et baguettes de dilatation
Ça y est, coulé ! Le "pendu", c'est "l'hélicoptère", l'appareil pour incruster des cristaux de quartz et lisser la surface
Nooon, le président Husson ne perd pas (complètement) la tête ! ... juste l'éleveur qui fait un essai d'assiette
Terrassement et plateforme pour l'aire d'arrivée des vaches
Coffrage, ferraillage et coulage des "bêches" ...
... avec les crosses d'ancrage de la future palissade en bordure de l'aire d'arrivée des vaches
Préparation pour le coulage du béton
Jérôme Penacchio, coopérateur, administrateur et paysan-éleveur à Escaro est venu donner main forte
L'aire d'arrivée des vache est coulée : l'éleveur épandra du bois déchiqueté qui se mélangera aux urines et bouses des vaches pendant qu'elles viendront manger du foin en hiver. Grâce au béton, l'éleveur pourra facilement pousser le fumier dans la fumière en extrémité. Les prochaines étapes, coffrage et coulage du muret extérieur et, côté poteaux bois, les "assiettes" des vaches.

60 000 kWh à 11 h 45 - 1 mois déjà !

Samedi 13 aout 2016 :

Un mois que nos installations sont en production, 60 000 kWh produits par les 2 installations cumulées.

Le système de suivi précis des installations (monitoring) n'est pas encore en place, nous ne connaissons donc pas l'intensité d'ensoleillement pour cette période et nous n'avons pas encore accès à des données plus globales. Il est donc difficile de faire une analyse précise.

Cela dit, si on considère que l'ensoleillement pour cette période est dans la moyenne des autres années, notre production est légèrement en dessous des prévisions (- 1 470 kWh) alors que les installations ont fonctionné avec 1 onduleur sur 6 en moins pour la Ferme d'Escoums et 1/2 en moins pour Escoums Solaire environ.

En conclusion et pour ceux qui sont perdus en électricité, ON EST CONTENT !
Il faut juste qu'on continue de "tarabuster" notre installateur pour qu'il règle tous les dysfonctionnements qui subsistent et qu'il termine l'installation du monitoring ... malheureusement, on est rodé !

Pour rappel, 1 kWh est une quantité d'énergie correspondant à une production (ou une consommation) d'une puissance de 1 kilowatt (soit 1 000 watts) pendant 1 heure.
Ne pas confondre le W, symbole du watt unité de puissance et W, symbole du travail d'une force exprimé souvent en joule ... et 1 kilowatt-heure = 3 600 kilojoules, simple, non ?!!
Et si j'ai dit des grosses bêtises, les physiciens, rectifiez SVP !

compteur de la Ferme d'Escoums

1 kWh à 11 h 45

Mercredi 13 juillet 2016 :

Mais que font les présidents des Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif ?

Ben ... ils regardent les compteurs tourner ! Il y en a un qui a une meilleure vue que l'autre, il n'a pas besoin de jumelles, lui !
Le premier kWh produit à la Ferme d'Escoums
Le président Husson content !
L'agent ENEDIS chargé des mises en service dans les Pyrénées Orientales, Monsieur Rauzy, est content aussi, les dessins sur son ordinateur sont bien jolis, le courant produit est de bonne qualité et peut être injecté dans le réseau.
Il termine la paperasse pendant que des coopérateurs d'horizon très différent échangent, Marie-Thé avec Jean-Luc, Benoit avec Jean-Louis Busquet, rédacteur en chef de la revue spécialisée Plein Soleil..
Danièle accueille Véronique, une nouvelle coopératrice, en compagnie de Milor Le Chien.
Tiens, ça nous rappelle quelque chose, aux Embriagues tout se termine par une bonne bouffe ... pour l'instant, nous n'avons pas de barde.

Le dernier panneau !

Mardi 12 juillet 2016 :

16 h 26 - le dernier panneau est posé !

Voilà le résultat :
Christophe, le câbleur, termine de poser les fils de terre
Thomas procède aux dernières vérifications.

Et une de finie !

Vendredi 08 juillet 2016 :

La deuxième est commencée, les "murs" électriques sont en passe d'être terminés de câbler.

Ce fut un peu laborieux, le chantier avait pris du retard ... au final, plusieurs solutions positives trouvées, nous retenons une chose : la mise en service approche. Mercredi 13 juillet, voir ici.

Une rétrospective rapide :

06 juin : l'arrivée des 1 175 panneaux ... ça fait un gros tas !
Baptiste et Jérôme en pleine séance de tri par puissance des 580 panneaux de la Ferme d'Escoums ...
... rangés par "chaines" de 12 ou 13 panneaux, des moins puissants aux plus puissants
07 juillet : les "SOL R" à l'oeuvre, Sylvain au premier plan, ...
... Cris, Etan et Stan
2ème séance de tri pour Escoums Solaire, 595 panneaux. Plusieurs coopérateurs sont venus donner main forte, merci à eux.
La deuxième en chantier ... Tout doit être terminé pour mercredi 13 juillet

Photovoltaïque, début d'installation, enfin !

Vendredi 24 juin 2013 :

Cette semaine, la pose de nos installations photovoltaïques proprement dites a commencé.

Enfin !

Le bac acier a été posé fin avril et subsistait une question de respect des préconisations Sunpower quant à la pose des futurs panneaux.
Il a fallu un peu de temps pour régler cette question qui mettait en jeu la garantie Sunpower de 25 ans.
Pour cette issue positive, nous remercions bien vivement le professionnalisme, la réactivité et la coopération de Sunpower.

Le chantier photovoltaïque a donc pu reprendre.
Cette semaine, notre installateur Sol R a "tiré" une partie des câbles allant des futurs panneaux aux onduleurs et a fixé le premier "mur" d'appareils électriques pour le bâtiment d'élevage.

La suite la semaine prochaine.

Et n'oubliez pas, dans une SCIC, chaque part compte parce que chaque personne compte ! 1 personne = 1 voix.
Encore 66 000 € "citoyens" à mobiliser ... avant le 10 juillet !
Si vous n'êtes pas encore coopératrice / coopérateur, vous êtes bienvenu ... avec 1 part à 200 € ou avec 300 parts.
Tout est ici.


Tranchée pour transport électricité produite

Mardi 7 juin 2016 :

Alors que la pose effective des installations photovoltaïques est momentanément suspendue aux dernières validations techniques et règlementaires, nous avons ouvert la tranchée allant du bâtiment d'élevage au transformateur ERDF, enfin Enedis depuis quelques jours. En effet, dans nos accords avec l'installateur Sol R, il est prévu que nous nous occupons d'ouvrir et refermer la tranchée pour faire passer les fils de transport de l'électricité produite par nos installations, depuis les onduleurs jusqu'au transformateur 400 / 20 000 v ... juste un talus de 15 m de haut à passer.

Malgré la pente, Guillaume relax ... !??
... on comprend mieux. Un bull de 17 tonnes et un câble de 35 tonnes de rupture pour le retenir.
On attend plus que les fils électriques pour reboucher ...
... jusqu'au transfo. La tranchée allant d'un bâtiment à l'autre sera ouverte au dernier moment. Elle ne pose pas de difficulté, donc pas de surprises potentielles à anticiper.

Couvert !

Samedi 23 avril 2016 :

Les couvertures sont posées, le système de fixation des panneaux photovoltaïques est en cours.
Ça change !

Ce qui brille, ce sont les rails de fixation tôles/panneaux.

Les gars d'ETAIR de Perpignan à l'oeuvre le 12 avril
Pendant ce temps ...
... on continue de "mettre des bouts de bois" ...
... lisses de bardage et solives de plancher au dessus des ateliers ...
... lisses de bardage également.

12 ! ... la dernière.

Lundi 15 février 2016 :

Nous venons de dresser la dernière ferme de charpente !
Pour pouvoir recevoir couverture et système de fixation des panneaux photovoltaiques sur ce deuxième batiment, reste quelques bouts de bois à assembler, notamment des pannes et pièces de triangulation de toiture. Cela devrait être terminé sous quinzaine.

Et, vous vous souvenez, bien qu'on puisse d'ores et déjà considérer notre campagne de financement citoyen comme une réussite, nous n'avons pas encore atteint l'objectif des 500 000 €. Manque 70 000 € environ.
Vous avez envie de nous rejoindre et d'investir peu ou beaucoup, il est encore temps !
Votre participation sera déterminante.
C'est ici.


On ne s'en lasse pas, encore une palanquée de photos :

jeudi 11 février : nous en étions resté à 6, en voilà 9. Nos assembleurs sont tellement rapides qu'on n'a plus le temps de prendre des photos. La 8 et la 9 ont été dressées le même jour. La 10 va être sportive ! Unijambiste ! Jérôme Penacchio, paysan-éleveur au village d'à côté Escaro et coopérateur, est venu prêter main forte.
Il s'agit de poser la 10 sur les linteaux nord et sud sans les bousculer. Ils sont posés sur des chandelles.
La 10 est en place ...
... ainsi que la 11, samedi 13 février.
On respire !
lundi 15 février : la dernière, debout !
... et reliée. Et, à défaut de "beau" temps, toujours une belle vue.
Baptiste concentré sur ses clous
Jérôme avec le sourire
Guillaume toujours très enclin à se faire photographier. Et toujours ni pluie ni neige. Très bien pour le chantier, pas bien du tout pour tout le reste. Tout est sec et les nappes phréatiques ne se rechargent pas.

6 !

Mercredi 06 janvier 2016 :

Une ferme par jour !
Ils deviennent sacrément performants les gaillards !
D'accord, reste les pannes et pièces de triangulation à poser.

Les Orlhac, dépêchez-vous de tailler la deuxième moitié du bâtiment de stockage, ça pousse !

Baptiste à l'oeuvre
Jérôme concentré
Guillaume itou

Joyeux Noël, première !

Vendredi 25 décembre 2015 :

Un premier lot de bois taillé pour le deuxième bâtiment est arrivé en début de semaine. Baptiste, Jérôme et Guillaume ont assemblé la première ferme mercredi et jeudi matin.

Au risque de choquer nos amis catholiques pratiquants, Guillaume et Jean l'ont dressée par ce beau matin de Noël 2015.
Comme déjà expliqué, nous devons injecter l'électricité photovoltaique au plus tôt, pour bien faire fin mars 2016.
Il n'y a donc pas une journée à perdre.

A ce propos, vous vous souvenez, 100 % des 500 000 € citoyens pour le réveillon, dans une semaine !
Manque encore 100 000 €, il faut faire fissa !!!

Si vous souhaitez nous rejoindre et investir (à partir de 200€ la part), l'engagement c'est maintenant !
Maxi 1,5 °C, ils ont dit, les chefs, pour éviter les pires catastrophes aux suivants.
Et d'après les Amis de la Terre, le bilan carbone moyen de 5 000 € sur un compte bancaire = bilan carbone d'une année en 4x4.

L'engagement, c'est vraiment maintenant !

Dès lundi matin, assemblage de la deuxième.

Vous connaissez déjà, mais on ne résiste pas à vous mettre quelques photos :

Horizontale ...
... c'est parti ...
... verticale !
Guillaume au millimètre
Première ferme en place et haubannée. Dès lundi matin, assemblage de la deuxième.

Fondations deuxième bâtiment terminées

jeudi 19 novembre 2015 :

Les fondations du deuxième bâtiment sont terminées.
Ce matin, nous avons décoffrés la dernière ligne de massifs coulés hier.

Hier, Baptiste, Jérôme et Guillaume coulent une des dernières gâchées.

Fondations deuxième bâtiment

jeudi 22 octobre 2015 :

Depuis quelques jours, c'est parti pour les fondations du deuxième bâtiment.
Même procédé que pour le premier : massif avec crosses d'ancrages sur semelles isolées.
Les premiers trous sont faits, le ferraillage est en cours.

Jérôme, concentré sur la précision de la mesure
Guillaume en plein assemblage d'armatures

Bâtiment d'élevage : 10 / 10 !!!

jeudi 01 octobre 2015 :

Sur le chantier, nous ne réalisons pas encore ... une de plus ... mais c'est la 10ème, la dernière du bâtiment d'élevage !

Ce matin, pas de photographe ... mais, comme on a réalisé un peu quand même et qu'on ne résiste pas à vous en mettre une série,
voici une rétrospective :

Ces jours derniers : Jérôme et Guillaume ont acquis une vraie maitrise de l'assemblage ou "comment faire correspondre des trous avec des pièces de 400 kg ?"
Ce matin, décollage de la 10 ème : la routine ne doit pas exclure l'attention
Guillaume ne nous parle plus beaucoup de se faire aplatir comme une crèpe. Quoiqu'il en soit, on vous rassure, sangles de 4 T de résistance chacune avec coëf de sécurité à la rupture de 7 quand même (dans notre cas donc, 4T x coëf d'utilisation 0,8 x 4 sangles x coëf 7 = 89,6 T pour 3 à 4 T levées) Vous devrez donc changer de présidents par le vote !

Ossature bois élevage : 6 sur 10

Lundi 21 septembre 2015 :

Bon, ça commence à ressembler à un bâtiment.
6 fermes sur 10.


Rétrospective :

Alors que la première tient debout grâce aux haubans provisoires, sous l'oeil de Jérôme qui vérifie la bonne coordination des 2 engins, ...
... la deuxième qui arrive
Une pensée pour les charpentiers avant la mécanisation !
Première panne de posée
Guillaume se demande toujours comment ça ferait 2 présidents de SCIC aplatis comme des crèpes ! ...
... Rassurez-vous, les cimetières sont bourrés de gens indispensables.
Et 3 !
Et 4 !
Et 5 !
5 vue d'en haut du talus. C'est beau

Debout ! 1 sur 22

mardi 08 septembre 2015 :

Comme c'est la première, on ne résiste pas à vous la montrer sous tous les angles !

La première d'une série de 22 parce que 10 fermes pour le bâtiment d'élevage et 12 pour le bâtiment de stockage.

Marie-Thérèse, notre coopératrice photographe, est très impressionnée.
Guillaume, un peu aussi. Il se demande ce qui se passerait si les 6 m3 de bois lui tombent sur la cabine du téléscopique !

Encore un grand moment !

10 m, c'est haut !
La première ferme décolle ! ... comme notre campagne de financement citoyen, grâce à vous tous !

première ferme ... de bois

01 septembre 2015 :

Une nouvelle grande journée pour notre coopérative : les premières pièces de bois sont assemblées.


Fondations élevage terminées

22 aout 2015 :

Nous venons de terminer les fondations du bâtiment d'élevage.

Après les "bétons de propreté" coulés le 03 aout, placement des ferraillages conformément aux plans de l'ingénieur béton, coulage des bétons des semelles isolées avec gachées conformes aux préconisations du laboratoire béton ABC, coffrage et préparation des massifs, coulage de la partie périphérique des massifs, laissant une réservation au centre pour pouvoir "crocheter" les platines de pieds de poteaux avec la barre horizontale placée en fond de massif.

Lorsque les ossatures seront montées, nous remplirons les réservations de béton.

Le vendredi 07 aout, après avoir formulé au labo le mélange agrégats/ciment PMSR/plastifiant réducteur d'eau/entraineur d'air et effectué des échantillons testés à l'écrasement au bout de 7 et 28 jours, pour la première gachée de "vrai béton solide", ABC est venu faire 6 prélèvements en condition réelle de chantier.
Nous attendons les valeurs à l'écrasement à 28 jours. Les valeurs à 7 jours sont très satisfaisantes : 40 mpa alors que nous "devons" 30 mpa à 28 jours, d'après l'étude béton.

Le batiment est donc bien parti pour durer au minimum 100 ans, comme initialement prévu, et ce malgré l'exposition aux urines des animaux.

Si les détails techniques de nos bétons vous intéressent, nous nous ferons un plaisir de vous répondre, dans la mesure de nos capacités et de notre temps disponible.

 

Avant coffrage des massifs, les 2 jeunes générations savourent le travail déjà accompli ... d'accord, il en manque encore !
Eric, un de nos coopérateurs venu passer quelques jours de vacances au mas d'en Porsignan et professionnel du béton de longue date, constate la bonne mise en oeuvre des armatures et la bonne réalisation du premier coffrage.
.
Christine, Danièle et Romain, en vacances également, s'initient au maniement de la goulotte et de la truelle. Jérôme et Jean veillent au bon résultat.
Romain, concentré.
Guillaume aux manettes
Tristan, le fils de Guillaume, à l'oeuvre. On embauche jeune sur le chantier de la Ferme d'Escoums !

... juste parce que c'est beau

07 aout 2015 au matin :

Mer de nuage vue du chantier


Première gachée de béton au chantier

03 aout 2015 :

Jérôme, notre maçon, et Guillaume réalisent et mettent en oeuvre les premières gachées pour ce qu'on appelle les bétons de propreté,  pour nous ayant 2 fonctions : d'une part, faciliter la mise en oeuvre et garantir la propreté des semelles isolées qui vont venir par dessus, d'autre part assurer le hors-gel des fondations (80 cm en dessous du niveau définitif du terrain).

Jérôme vérifie la profondeur des fonds de fouille
Ben oui, tant qu'on dispose de pétrole relativement accessible, autant l'utiliser pour préparer l'avenir sans se casser complètement le dos : le chariot téléscopique charge le godet malaxeur direct en "tapant" dans le tas ...
... et vide "pile" au bon endroit grâce à la flèche télesco et à la goulotte
.
.

La première ossature bois arrive !

27 et 29 juillet 2015 :

L'entreprise Orlhac / Charpentes du Massif Central nous livre les bois du bâtiment d'élevage.
La semi et les 2 camions remorques ne pouvant monter jusqu'aux Embriagues, il s'agit donc de recharger sur nos camions les bois posés sur la semi et les 2 remorques.

Une inspection d'un des chargements en cours de montée par nos coopérateurs, Marjolaine, Mimi et Dom
Jérôme, notre maçon, "soupèse" un demi-arba ... environ 4 à 500 kg pour une longueur de 13 m
.
Oui, ça passe au virage du Tartagou ! Les bois monteront donc par la "voie simple", le chemin principal.
Tout est sur le chantier !

Implantation des "chaises" élevage

16 juillet 2015 :

Guillaume implante les "chaises" du bâtiment d'élevage avec l'aide de Danièle, une de nos coopératrices, qui s'initie à la méthode.

Ben oui, les planches de bois placées à l'horizontale tout autour du futur bâtiment, dans les axes des poteaux et toutes sur un même plan, ça s'appelle des chaises ... où il est interdit de s'asseoir !
Le plan en question est déterminé avec l'aide d'un niveau laser.
Ensuite, une pointe sera placée sur chaque dessus de planche pour matérialiser l'axe de la rangée de poteaux, au mm près, grâce à un théodolite, une lunette très précise qui permet de plus de reporter des angles. Cette pointe servira de repère jusqu'au dressage de l'ossature bois.


La première charpente taillée !

09 juillet 2015 :

Ça y est, la première ossature bois, celle du bâtiment d'élevage, est finie de tailler.
Le bâtiment de stockage devrait être taillé en septembre ... si nous sommes suffisamment efficaces pour constituer nos capitaux de coopératives et pouvoir finir de payer Orlhac.

Investir, c'est maintenant !


 

.
Des gros tas de bois bien rangé !
Samuel Souton,chef d'atelier
Florian Amarger, opérateur K2, machine de taille
Romain Dupeyron, opérateur "speed cut", machine de coupe à longueur
machine de taille K2
.
.

Ossature bois, suite ...

26 mai 2015 :

Le premier chargement en provenance de la scierie Mauranne vient d'arriver chez Orlhac / Charpentes du Massif Central.
La taille va bientôt commencer.
Ci-dessous, les deux matières grises qui numérisent la future taille : André Orlhac et Joël Gras.


Chemin d'accès

07 mai 2015 :

Guillaume est en train de réaliser le chemin d'accès principal de la plateforme, côté ouest.

Cela va nous permettre de pouvoir remonter de la terre végétale, actuellement stockée en dessous du remblai et de semer le talus.


Voici nos ossatures bois !

07 avril 2015 :

Si, si, elles sont dans le tas !

André Mauranne et son frère, scieurs à La Bouquellerie sur la commune de Chastel, au pied du Mont Mouchet en Haute-Loire, vont s'en charger.
Ils scient pour le compte des Charpentes du Massif Central, entreprise familiale de taille numérique de charpentes menée par les frères Orlhac, que nous avons au final retenu.

Oui, vous vous souvenez, nous voulions utiliser la ressource en bois au plus proche du chantier et depuis 2012, nous sommes en contact avec une des dernières scieries des PO, la scierie intercommunale de Matemale sur la commune de La Llagonne dans le Capcir. Force a été de constater que la ressource à proximité ne pouvait pas alimenter le chantier, vu les sections nécessaires.

Nous avons donc choisi Orlhac pour leur sérieux, le respect des délais et la qualité du bois fourni pour notre chantier : sapin poussant à 1 200 m environ.

Quelques photos de la scierie Mauranne, jamais vu une scierie aussi propre !
Et une photo de notre charpente debout ... enfin avant : les sapins du Mont Mouchet en février dernier.


Terrassement terminé

12 mars 2015

La plateforme est terminée, du moins dans sa structure, avec des pentes et un écoulement d'eau transitoire.
Restera bien sûr à réaménager le chemin supérieur, ouvrir la piste d'accès ouest, gérer durablement les écoulements d'eau lorsque les pentes définitives seront en places et la couche de cailloux en surface posée après que les bâtiments seront construits.

Georges Madeleine, géotechnicien de la société Optisol, est venu mesurer la qualité du remblai en faisant une douzaine de sondage au pénétromètre.
Rapport G4 positif !
Ça, c'est une bonne chose.


Raccordement du transfo au réseau 20 000 v

16 février 2015 :

Raccordement au réseau ERDF du transformateur 20 000 v / 400 v, posé le 21 janvier dernier.

Un chantier rondement mené, et à l'heure !
Un très grand merci à toutes les équipes ERDF qui ont oeuvré, notamment Monsieur Bastien sur le terrain et Messieurs Gelly et Leprince à Aix-en-Provence pour la partie administrative.


La plateforme prend forme

22 janvier 2015 :


Livraison et pose du transfo ERDF

21 janvier 2015 :

Livraison et pose du transformateur ERDF qui va "digérer" l'électricité photovoltaïque que nous allons produire en 400 v triphasé pour l'envoyer dans le réseau commun en 20 000 v.
C'est aussi à partir de ce transformateur que la coopérative, Guillaume et les autres utilisateurs éventuels "tireront" le courant consommé aux futurs bâtiments.


Joyeux noël !

En cette veille de noël, le chantier continue de tourner ... et la nouvelle génération se bouche les oreilles !

Guillaume, le paysan-éleveur, montre le chantier à son fils, Tristan.


"Asseoir" la plateforme

18 décembre 2014 :

Après avoir décapé la terre végétale, il s'agit de créer des "marches", appelées parfois risbermes, pour "assoir" la plateforme.


Terrassement : décapage terre végétale

11décembre 2004 :

Il s'agit donc d'enlever la terre végétale de surface, à la fois parce qu'elle pourrait perturber la stabilité générale du remblai si elle restait dessous, et aussi parce que la terre humique est un des trésors de l'humanité, d'autant ici vu sa faible épaisseur !

Elle nous servira pour revégétaliser les futurs talus aval et, s'il en reste, pour améliorer la fauche de certaines parcelles de prairies, combler des trous ou augmenter la faible épaisseur de terre végétale à certains endroits.


Le chantier démarre !

10 décembre 2014 :

"J'y crois pas !"
L'expression parlera à certains et à certaines, ils/elles se reconnaitront.

Bon, soyons clair, une petite dose de patience va être nécessaire pour retrouver la pleine poésie du lieu.
Comme tout travaux, il va y avoir une phase de "désordre", de chaos, avant de retrouver une harmonie.

Très concrètement, nous revégétaliserons autant que possible le futur talus aval, semis d'herbes et plantations d'arbres l'hiver prochain.

En attendant, pensons à nos objectifs communs, préserver une ferme bio, produire de l'énergie renouvelable, à terme créer d'autres activités en cohérence avec la montagne, ... Le jeu en vaut la chandelle !

Et n'oublions pas de montrer chaque matin la beauté du monde à nos enfants.