La ferme

Rappel : les 2 SCIC SAS à capital variable FERME d'ESCOUMS et ESCOUMS SOLAIRE ont pour premier objectif de créer les conditions nécessaires favorables au maintien de la ferme d'Escoums, aujourd'hui menée par Guillaume, un jour par un autre éleveur, pas de faire de l'élevage à leur place.

production :

  • VIANDE BIO
    vente directe en caissettes  5 et 10 kg, vache ou veau suivant les périodes, avec 2 compositions possibles.

    Veau :
    - à griller et à mijoter : escalopes, côtes, roti, blanquette,osso bucco, tendron
    - exclusivement à griller : escalopes, côtes, roti, steaks hachés, saucisses

    ​Vache :
    - à griller et à mijoter : différentes pièces à griller (faux filet, rumsteck, ...) et jarret, bourguignon, plat de côte
    - exclusivement à griller : différentes pièces à griller (faux filet, rumsteck, ...) et steaks hachés

    Caissette de 10 kg : 16 € / kg soit 160 € la caissette
    prix spécial coopérateurs : 14 € / kg soit 140 € la caissette
    Caissette de 5 kg : 17 € / kg soit 85 € la caissette
    prix spécial coopérateurs : 15 € / kg soit 75 € la caissette
    (prix 2024)

    Livraison à domicile : consultez Guillaume - 06 65 58 79 51 - guillaume(at)itaca-net.com
     
  • BOIS de CHAUFFAGE
    chataignier ou résineux sec et livré
    Idem,  joindre Guillaume - 06 65 58 79 51 - guillaume(at)itaca-net.com

Un jour, un spitch de Guillaume sur son élevage, ... lorsque les évenements actuels lui en laisseront le temps.

Aux périodes d'estive (juillet à octobre), si vous souhaitez accompagner Guillaume en montagne pour visiter le troupeau, voyez avec lui.
Pour venir voir la ferme à Nyer, idem.

Dernières nouvelles sur ce sujet :



Une "attente" d'un demi-siècle !

Dimanche 14 juillet 2024

Il y a 235 ans, l'Assemblée Nationale Constituante venait de voir le jour ... et la royauté menaçait de mal écouter les doléances du Tiers-Etat ... tiens, comme c'est bizarre, on dit que l'histoire ne se répète pas ... ?!??
Ici, aujourd'hui, à la modeste mesure de la ferme, outre célébrer le soulèvement des parisiens en 1789 afin d'assurer l'avenir, nous vivons un moment tant attendu depuis l'installation de Guillaume sur la ferme en 2009 : du beau et bon foin va "sortir" de la grande prairie ! Une première depuis probablement environ un demi-siècle !

Pour cette année, sécheresse et intendance oblige, il n'a fauché "que" 4,5 ha sur les 7,5 potentiels de cette grande prairie. C'est déjà un sacré début !
19 tonnes de foin récoltées sur cette parcelle, 32 tonnes au total sur les 8 ha fauchés cette année, soit environ près de 30 % du besoin hivernal en foin de la ferme.
La perspective annoncée il y a quelques années par Guillaume, le paysan éleveur, d'atteindre une production de foin représentant au moins la moitié du besoin hivernal parait atteignable ... sous réserve que la ferme puisse disposer d'eau, par précipitation naturelle et/ou par irrigation. A l'échelle de l'année complète, en prenant en compte le pâturage du troupeau sur les parcours environnants et en estive, cela ferait passer le taux d'autonomie en foin de la ferme de 76 % aujourd'hui à près de 85 %.

 

Jeudi 11 juillet : pour ici, un grand moment donc, le fauchage commence ...
... le premier tour de coupe
L'andaineuse à l'oeuvre
La presse "délivre" ses balles rondes d'environ 250 kg ... une opération délicate pour le chauffeur ! Si la balle n'est pas posée perpendiculairement à la pente, elle peut se mettre à dévaler la pente ... et faire de gros dégâts, notamment blesser des gens !
Les pentes ... ici, une attention de tous les instants ...
... sous l'oeil attentif de Saku, accompagnatrice sans relâche de l'éleveur, son "point de repère".

Toujours au chaud !?

Lundi 22 janvier 2024 :

Notre éleveur ne comprend pas pourquoi. Cette année, elles ne veulent pas faire leurs bébés, elles préfèrent continuer de les garder au chaud dans leurs gros ventres ... alors qu'il fait très anormalement chaud "dehors" !??

Bon, il y en a quand-même qui se décident, voici le troisième d'une série d'environ 50, à venir donc. Affaire à suivre !
Et, dans le tumulte du monde, juste pour ...
... partager sa beauté avec vous.

Nouvelles de printemps

Lundi 20 mars 2023 :

Bon, cela fait très longtemps que nous ne vous avons pas donné de nouvelles, nous allons faire un tour d'horizon. Tout d'abord, le troupeau se porte bien, visiblement de mieux en mieux, vous pourrez directement questionner Guillaume, l'éleveur, si vous répondez à l'une de ses invitations, par exemple la prochaine transhumance du mois de juin en direction d'En. Les veaux de l'année, qui ont commencé de naitre en janvier, se dorent la pilule au soleil pendant que leur mamans se régalent de foin aux cornadis.

Aujourd'hui, autant du côté de nos SCIC gestionnaires du foncier de la ferme que du côté de l'éleveur, la question qui nous occupe beaucoup est l'approvisionnement en eau, d'autant plus avec cette sécheresse importante depuis début 2022 sur tout le département.

En septembre dernier, après un an de tentatives, nous avons enfin réussi à faire venir Vivien Pompidou, un artisan de la rectification de volants de scie ...
... et bien plus. Depuis, Florent, Macéo et Guillaume ont pu enfin, sans abimer de lames, scier la suite du bardage extérieur et des cloisons intérieures. En effet, les volants doivent être parfaitement circulaires et légèrement concaves sur leur largeur, au 1/100ème de millimètre.
Florent à l'oeuvre. Nous avons donc pu enfin poser plateaux d'ossature et planches pour réaliser ...
... 2 cellules de stockage bois bûches de chauffage et bois déchiqueté pour litière des animaux.
Et une cellule commençait d'être occupée dès le lendemain. Au total, 4 cellules sont prévues, l'espace des 2 autres est actuellement occupé par la paille destinée à fabriquer murs et plafonds des ateliers. Nous aimerions réaliser cela cet été.
Et depuis le printemps 2022, nous avons fait tout un tas de bricoles qui prennent beaucoup de temps ... et néanmoins qui font avancer le "schmilblick" . Par exemple, avec l'aide de Bruno Deprez, l'installation et le paramétrage d'un système de suivi à distance des installations photovoltaïques et de leur production. Et ça produit toujours plein pot ! Si, si, un jour, vous pourrez vous aussi suivre la production depuis votre ordinateur ! Juste encore une poignée d'heures de paramétrage ...

L'eau, c'est la vie !

Vendredi 15 avril 2022 :

Ce matin, le canal vient de rouvrir ! ouf !

Malgré que Guillaume, l'éleveur, ait arrosé la grande prairie et qu'on ait alimenté le canal secondaire du col de la Llose en 2021, les captages de subsurface du mas de Porsignan et des bâtiments neufs sont à sec par intermittence, ce depuis janvier. La situation ne s'améliore donc pas. L'alimentation en eau de la ferme est un vrai sujet que nous devons traiter rapidement, aussi bien pour le maintien de l'activité d'élevage que le maintien de l'habitat humain. Et oui, les mammifères, ça boit et ça mange toute l'année.

Une des premières questions que nous nous sommes posée : peut-on améliorer nos captages actuels et/ou en créer d'autres ?
Le 03 avril dernier, nous avons invité Florent Gallet, géobiologue, à venir tenter de cartographier les circulations souterraines d'eau sur le périmètre de la ferme, et, si possible, en évaluer les débits potentiels, la profondeur, voire la teneur en fer et en calcaire, un vrai sujet ici pour une utilisation domestique. Il en ressort que nous pouvons peut-être améliorer un peu nos captages en les approfondissant ... Outre le coût, la question qui se pose, c'est comment, avec quel outil ?

Quant à créer de nouveaux captages plus profonds (30 à 40 m), la teneur en fer et en calcaire très élevée risque de compromettre l'utilisation de l'eau. Cette question se pose aujourd'hui pour l'alimentation de la maison de La Muleterie avec le captage au fond d'une des galeries de l'ancienne mine de fer.

Affaire à suivre donc !
Une certitude, on vous reparlera d'eau !

Ici, Florent Gallet à l'oeuvre, avec son lobe antenne

Saku ... et les vaches

Dimanche 12 décembre 2021 :

... et la neige !
Hier, samedi, la première neige est tombée, environ 15 cm.
Du coup, nous prenons enfin le temps de vous donner quelques nouvelles.

Depuis l'hiver dernier, Guillaume l'éleveur a volontairement réduit sa participation aux travaux de construction des bâtiments pour se consacrer de nouveau quasi exclusivement à la conduite de son troupeau et surtout, à la remise en état des prairies de fauche, des parcours de pâturage ... et à l'entretien et remise en état de ses engins. Lui aussi, il a "désossé" des machines, coupé en 2 des tracteurs et il est en train de remonter un moteur !

Jean, notre président et entrepreneur réalisant les travaux des bâtiments, s'est consacré depuis cet été à mettre à jour les démarches administratives des SCIC, opération bien engagée ... mais ce n'est pas fini ... et il en arrive tous les jours !
Lui aussi, il est plongé dans l'entretien (et un peu - beaucoup - plus) du parc d'engins du chantier, entretien qui a été fait volontairement à minima depuis le début des opérations, il y avait d'autres urgences.

Nous devrions reprendre le sciage du bois d'oeuvre bientôt, à la fois pour alimenter l'éleveur pour ses parcs de contentions "définitifs" autour des bâtiments, à la fois pour poursuivre les travaux des bâtiments, fin des bardages et cloisonnements intérieurs.
 

C'est bon, le foin ... pour une vache ! Hier matin, leur premier repas au bâtiment, neige oblige, sous l'oeil avisé de la nouvelle génération bipède.
Et nous vous présentons Saku, la nouvelle future assistante de l'éleveur, arrivée il y a quelques semaines. Elle est gentille, vive, intelligente, joueuse ... et curieuse des veaux et vaches ! Guillaume est content.
Et aujourd'hui, de nouveau, plein soleil. La neige a glissé des toits photovoltaïques, au passage nettoyage efficace et gratuit des panneaux ... et ça produit plein pot !

Le bonheur est dans la prairie ...

... au moins pour l'éleveur !

Lundi 19 avril 2021 :

Après plus de 10 ans d'efforts, dont la construction des bâtiments d'élevage, Guillaume envisage la première fauche de la prairie principale de la ferme pour l'année prochaine. Il vient de terminer l'extraction des anciens regards béton du système d'irrigation détruit par la SAFER dans les années 80, évacuer les énormes tas des restes des vergers et terrasses poussés au bull (idem SAFER années 80), ramasser les cailloux et le bois mort, "remodeler" l'ensemble afin de pouvoir faucher, faner, andainer, botteler le foin en tracteur sans (trop de) danger, ...

Et, pour celles et ceux qui connaissent un peu, vous apercevez au fond de la prairie l'ancienne mine de fer à ciel ouvert que nous avons rebouché avec les matériaux du glissement de terrain évacué.

Grâce à l'épandage du fumier de bois déchiqueté produit l'hiver au bâtiment et à un système d'arrosage performant, du bon foin en plus en perspective !
Une progression certaine vers l'autonomie fourragère de la ferme.

Bravo Guillaume !


Tout le monde au "chaud" !

Lundi 11 janvier 2021 :

Grâce à un automne sec, nous avons pu terminer l'évacuation du glissement de terrain de janvier 2020 à temps, le troupeau peut accéder à "son" bâtiment depuis le début de la période d'affouragement, mi décembre.

Côté éleveur, la relève est-elle assurée ? En tout cas, la nouvelle génération humaine est en pleine conversation.

Hier, enfin la neige ! Au chaud, tout est toujours relatif ... n'empêche, ces dames peuvent manger au sec. Et, comme dit Guillaume l'éleveur, "ce sera encore mieux demain", lorsque nous aurons terminé les bardages.
Hier, le mas de Porsignan, à 500 m des bâtiments de la ferme ...
... et aujourd'hui !
La panse pleine, au grand air, au soleil ... la vache, quel pied ! Une pensée très sincère pour toutes celles et ceux qui n'ont pas notre chance ...

Tous azimuts ...

Lundi 16 novembre 2020 :

Bon, ici nous ne voyons pas le temps passer ... et vous n'avez pas de nouvelles depuis longtemps !
Tour d'horizon des activités et évènements donc.
Si, pour suivre, vous avez besoin de "références historiques", allez piocher dans les archives des nouvelles, ici.

Commençons par le troupeau mené par l'éleveur, Guillaume Husson. Depuis une semaine, les bêtes à cornes se dorent la couanne au soleil des Embriagues, autour des bâtiments. Après avoir passé tout l'été en estive, elles sont redescendues de la montagne par étapes. Et comme souvent, pour bon nombre d'entre elles, elles ont pris l'initiative du déplacement sans attendre l'ordre du chef ... Ahhh ces désobéissantes ! Elles savent ce qui est bon pour elles !

Décidément, très désobéissantes ! Certaines ont fait des câlins avec Ptit Louis avant "l'heure" !
A défaut de photos de la transhumance retour, voici le départ de la transhumance aller en juin.
Et l'arrivée des bipèdes ... la convivialité, c'est important, plus que jamais.
Glissement de terrain : le gros de l'évacuation est fait, nous en sommes aux finitions et à la revégétalisation. Le "totem" des bâtiments ne sera donc plus le rocher mais les chênes verts qui ont eu la bonne idée de se placer juste à côté des failles de décrochage.
Juste pour se souvenir de comment c'était en avril quand on a commencé.
Nous avons conservé le chemin en le déplaçant. Si nous ne sommes pas du tout sûrs de la stabilité en période de très grosses précipitations comme en janvier dernier, nous pensons que le danger de décrochage de la plateforme et des bâtiments est complètement écarté, du fait d'avoir enlevé du poids qui exerçait la poussée.
Comme nous n'avons pas transporté 20 000 (environ ?) mètres cubes de terres et cailloux avec une brouette, comme d'habitude, un peu de mécanique. Pas trop de casse importante, ici réfection de l'étanchéité d'un pont et freinage.
Cailloux toujours : en aout, avant nos AG, nous avons terminé le gros de l'empierrement des pourtours des bâtiments et chemins d'accès, ici au sud du bâtiment de stockage. Quel confort de pouvoir circuler, charger, décharger, faire l'entretien ... sans poussière et sans boue ! Les dernières finitions sont en cours, en même temps que les finitions autour du glissement de terrain.
Juste avant nos AG également, mise en eau du futur bassin de défense incendie ... qui, pour l'instant, n'est pas tout à fait étanche, une solution à trouver donc. Il a déjà servi pour des baignades pendant le WE des AG.
A propos des AG, fin aout, toujours un moment d'échange, de partages, de chaleur humaine ... on en a bien besoin en ce moment ! Ici, séance étiquetage du jus des pommes de la ferme ramassées par quelques coopératrices et coopérateurs motivés à l'automne 2019. Encore merci à eux. Pour rappel aux non-coopérateurs (enfin, pas encore!), il y a toujours un moment où vous pouvez nous rejoindre pour mieux découvrir cette aventure humaine que sont nos SCIC. Idem pour les transhumances. Faites vous connaitre
Et donc, jus des pommes de la ferme à acheter au prix de 2,50 € la bouteille de 75 cl.
Nous avons aussi terminé les bétons du chantier, soubassements des cloisons des modules de stockage de bois broyé pour litière et bois bûche chauffage, quelques autres bricoles et le béton support de la scie-fendeuse que Guillaume a pu commencer d'installer.
Et juste pour vous faire partager "notre" beauté du monde ! Nous mesurons la chance que nous avons, encore un peu plus en ce moment, en cette période troublée si particulière. Avec un soutien chaleureux à celles et ceux parmi nous qui souffrent, continuons de bien respirer, d'entretenir et de renforcer notre immunité naturelle, de cultiver notre vivacité d'esprit et de penser ... tout cela nous sera utile.

Les nouveaux nés vous saluent ...

Mardi 31 mars 2020 :

15 jours déjà qu'on pratique, nous humains, le confinement et la distanciation physique ... Les veaux, eux, n'ont que faire du covid 19. Ils ne toussent pas et se portent très bien ! Ici, les jeunes nouveaux nés "au chaud" à l'abri du vent dans leur box dédié ...

... pendant que les mamans se régalent,
et nous, nous "fignolons" l'empierrement autour des bâtiments et surtout, nous préparons l'opération d'évacuation du glissement de terrain de fin janvier, glissement qui s'est stabilisé. On vous en dit plus bientôt.

Cailloux et assiettes

Vendredi 28 février 2020 :

Les cailloux, c'est bientôt terminé, quelques finitions encore au sud du bâtiment de stockage et sur le chemin d'accès. Depuis hier soir, le troupeau peut de nouveau accéder au bâtiment. Ce matin, voici l'avant-garde.

Il s'agit de retrouver les bonnes habitudes, un "bonbon", ça aide ! Guillaume distribue des granulés végétaux. A chacune son "assiette" donc, grâce aux cornadis. Les dominées vont être contentes, elles vont pouvoir manger tranquilles ... et à leur faim ! Et l'éleveur aussi, il est très content !

Petite transhumance 2019, le retour

Dimanche 10 novembre 2019 :

Sentant la neige venir, il y a quelques semaines, le troupeau est redescendu des "grandes" montagnes (plus de 2000 m d'altitude) pour, comme à son habitude, s'arrêter au hameau d'En avec sa belle chapelle. Il termine de brouter l'herbe qui y a poussé cet automne. C'est donc le moment de vraiment rentrer à la maison !

Merci beaucoup à Emile Fondecave, photographe indépendant à Ille sur Têt, d'avoir "fixé" avec brio ce moment et de nous offrir ses droits d'auteur pour publier sur notre site.
Vous pouvez lui commander des tirages en allant ici.

Retour en images :

Cette année, après les 65 personnes qui ont accompagné le troupeau en juin à la transhumance aller, environ 25 personnes sont aujourd'hui du voyage. Le RV était donné à la ferme et le bus emmène tout le monde à En ... je crois bien qu'il n'est pas tout à fait aux normes, le bus !
Ça y est, c'est parti, le chef devant.
Accompagner la transhumance, pour les "grands" comme pour les plus jeunes, c'est un moment de partage entre humains, et aussi avec les bêtes à cornes, un moment de nature ... un moment simple et joyeux.
La traversée du village de Nyer, sous l'oeil intéressé des habitants. Tu as raison, Dominique, il y a une de ces dames qui envisage de faire une escapade par la rue de la mairie.
Pour fermer la marche et vérifier que tout va bien à l'arrière, Florent accompagné de Fabio et quelques enfants ... sans oublier Iwok ! Tout se terminera comme à l'accoutumé par un repas partagé à la ferme ... nous étions trop occupés, pas de photos ! L'année prochaine, venez !

Coucou les génisses !

Vendredi 16 aout 2019 :

On va donc maintenant parler de tradition, la veille de notre assemblée générale annuelle, Guillaume vous propose de l'accompagner dire bonjour à ses génisses qui passent l'été à brouter l'herbe du Tres Estelles à plus de 2000 m d'altitude. Elles sont volontairement à l'écart du troupeau qui, lui, est sur les pâturages derrière le Trepassat, afin de ne pas se faire courtiser trop jeunes par P'tit Louis, le taureau.

Après l'effort, le réconfort des bipèdes. Environ 1000 m de dénivelé positif. Et, tout à l'heure, il s'agira de redescendre. Et, cette année, du haut de ses 7 ans, Tristan, le fils du paysan-éleveur est de la partie. Bravo à lui !
Et oui, les vaches sont des êtres sociaux, qui aiment le sel ... et la compagnie, néanmoins avec une distance ! Et Mesdames et Messieurs les touristes, sachez respectez cette "convention" de bienséance, d'abord pour votre sécurité.
A la fois, pour vous faire partager la joie de vivre de Meïna (cliquez sur la photo pour l'agrandir), et pour vous donner envie de les accompagner l'année prochaine ... ou avant. Guillaume monte régulièrement visiter ses bêtes à cornes. Pour le joindre, 06 65 58 79 51.

Petite transhumance 2019

Dimanche 23 juin 2019 :

Cette année, plus de 60 personnes ont accompagné le troupeau de vaches gasconnes mené par Guillaume Husson jusqu'au hameau de EN, sur la commune de Nyer. Les 40 vaches avec leurs veaux et P'tit Louis le taureau vont y rester 1 mois environ, le temps de se régaler de l'herbe et autres pousses de cynorhodon sur la trentaine d'hectares de parcours de pâturage que Guillaume loue au Groupement Forestier. Ensuite, elle monteront sur les hauteurs pour y passer la fin de l'été et l'automne.

Ci contre, le paysan-éleveur vérifie que tout le monde va bien, une fois arrivé.

Comme ce qu'il convient d'appeler maintenant une habitude , les bipèdes eux se sont restaurés autour des grillades préparées par Guillaume et de ce que chacun avait amené de bon à partager ... Désolé, tout le monde était très occupé, les photographes habituels n'étaient pas là ... cette année, pas de photos de ce moment. Il restera dans les mémoires des participants. L'année prochaine, venez !


Bêtes à cornes, tout va bien

Samedi 09 février 2019 :

En cette belle journée ensoleillée, c'est l'heure de la sieste.

Tout le monde se dore la pilule ...
... les jeunes veaux sous l'oeil protecteur des mamans.
Guillaume, l'éleveur, scrute le troupeau, et aussi les écarts où quelques rebelles se cachent, histoire de vérifier que tout le monde va bien ...
... que tous les jeunes têtent correctement,
qu'ils gambadent sans entrave, ce qui veut dire que tout le monde pête la forme !
Germaine vous salue bien.

Juste parce que c'est beau !

Mardi 08 janvier 2019 :

Contempler ...


A quoi ça sert un bâtiment ?

Février et mars 2018 :

Et ben voilà !

Vous vous souvenez, le 17 décembre, jour de la découverte, seulement 3 hardies avaient osé.
Aujourd'hui, reste une seule récalcitrante ! Ahhh ces rebelles !!!

Bon, alors, à quoi ça sert un bâtiment d'élevage avec des cornadis suédois ?

Déjà, à  ce que ces dames puissent profiter pleinement des graines. Vous voyez certaines plonger la tête dans le foin pour lécher les graines tombées sur le béton, c'est le meilleur ! En plus des graines, éviter la perte d'un tiers du foin environ lorsqu'elle mangeaient dans des rateliers circulaires posés au milieu des parcours de pâturage.

Et Tristan peut tranquillement pousser le foin, il ne risque rien ... et ça glisse ! le top !

Depuis les parcours environnants, les mères viennent spontanément à l'heure de la "soupe" matin et soir manger pendant 2 h environ. En cas de très mauvais temps, elles peuvent rester sous le auvent.

Et puis chacune a son assiette et tout le monde mange. Oui, parce que, les vaches, parfois, sont aussi bêtes que les humains : les dominantes qui ont pourtant leur "assiette" ont tendance à aller embêter les dominées et les empêcher de manger. Avec les cornadis suédois, l'éleveur peut leur imposer de ne pas changer de place.
Les petits veaux qui viennent de naitre (et plus grands aussi !) peuvent venir se mettre à l'abri pendant que les mamans mangent aux cornadis sous le auvent. Quand le bardage sera posé, ce sera encore bien plus mieux !!!
D'une façon générale, un confort de travail pour l'éleveur. Tristan, qui aide souvent son papa, aime bien son copain P'tit Louis ... le gros taureau qui le lui rend bien !
Même organisation avec les velles, les toutes jeunes demoiselles. Côté droit, ce sont les boxes des veaux à l'engraissement. Quelques mois avant de terminer dans votre assiette à vous, les veaux arrêtent de courir partout afin que votre beefsteack soit tendre.
Là, vous voyez bien la barre qui revient au dessus du cou de la vache et qui va servir à l'obliger à rester à sa place si l'éleveur le décide. Au choix, il peut bloquer un groupe ou une seule vache. Intéressant quand on veut soigner, reboucler, isoler une bête à corne en particulier.
Et on peut facilement adapter le menu de chacun en fonction de son âge, sa forme, son état, ... Le pied de l'éleveur quoi !
Il avait déjà dit merci à nos 180 coopérateurs l'été dernier au moment de commencer de faire le stock de foin pour l'hiver, il réitère plutôt deux fois qu'une ! Oui, un autre avantage et pas des moindres, c'est de pouvoir stocker le foin au sec, ailleurs que sous des bâches de récup, et juste à côté des "assiettes" ! En hiver, si tempête de neige, tout fonctionne quand même ! Décidément, le pied ! 1000 MERCI

Les vaches arrivent !

Dimanche 17 décembre 2017 :

Ce matin, notre coopérative Ferme d'Escoums a "livrée" le nouveau bâtiment d'élevage à la ferme d'Escoums, ses vaches gasconnes et son paysan éleveur Guillaume Husson. Après la mise en service de nos installations photovoltaïque en juillet 2016, un autre grand moment !

Tout n'est pas encore terminé, mais c'est un bon début. Manque notamment le bardage bois extérieur.

 

Belle est la plus hardie, la première à avoir osée enfiler sa tête dans les cornadis suédois ... Ahhh, la nouveauté ! ... Cela dit, on peut comprendre.
Pour ce matin, trois c'est déjà pas mal !
Et comme maintenant vous le savez, tout se termine par un banquet à la Ferme d'Escoums ! Ici, au chaud, à l'étage de la maison inoccupée du Mas de Porsignan.

Toute première fois ... le foin !

19 juillet 2017 : la première balle sur la plateforme ... c'est celle de gauche.

26 juillet : la première balle qui entre sous le bâtiment. Produite aux Embriagues, dans le champ en dessous des bâtiments.
La première balle posée. Le bardage bois viendra après.
28 juillet : le premier camion de foin qui monte. Oui, la ferme n'est pas autonome ... mais cela devrait s'améliorer avec la mise en service des 2 bâtiments. Séchage de bois déchiqueté (branchage de chataignier, "déchets" de l'activité de forestage), litière bois, production de fumier de bois, épandage sur les prairies de fauche. Cycle biologique respecté, augmentation de la production d'herbe.
.
La première balle déchargée.
Le président d'Escoums Solaire content !
L'éleveur encore plus !

Et la ferme dans tout ça ?

Mai 2017 :

Le troupeau, et surtout l'éleveur, se "frottent les sabots" à l'idée du confort pour l'hiver prochain. L'une de nos premières raisons d'être, nous les coopérateurs !
A propos, vous vous souvenez, nos coopératives construisent et l'éleveur élève. 

Après le chantier et les activités extérieures, voir les 2 précédentes nouvelles, une rétrospective de 9 mois centrée sur les mammifères ruminants :

30 octobre 2016 : nous, on rentre ! ... même si le "chef" n'est pas content. Lui, il aimerait qu'on reste là-haut à manger l'herbe de la montagne. Mais, ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va faire très mauvais d'ici quelques jours.
Tiens, notre future salle à manger pour l'hiver. Et en plus on pourra se mettre à l'abri quand il fera mauvais. Merci les 180 coopérateurs !
18 décembre 2016 : la nurserie de plein air commence de se remplir. Tout le monde va bien.
Je suis curieux
Je mange
Je dors
Et voilà mon papa. C'est P'tit Louis. Gentil comme tout ... mais faut pas le déranger quand il est avec nos mamans.
24 janvier 2017 : la neige, normal. Le soleil, tout va bien ... et en plus, les toitures produisent plein pot, malgré l'inclinaison du soleil !
25 mai 2017 : c'est le printemps, il a plu, il fait beau, l'herbe pousse, tout le monde est content !
Ça grossit !

Petite transhumance 2016

Dimanche 19 juin 2016 :

Edition 2 de l'accompagnement par des coopératrices et coopérateurs du troupeau mené par l'éleveur Guillaume Husson, depuis la ferme d'Escoums aux Embriagues jusqu'à En, où Guillaume loue une trentaine d'hectares de parcours de pâturage. Etape inrtermédiaire avant la "grande" transhumance dans 1 petit mois environ qui emmènera le troupeau sur les plateaux à 2 300 m d'altitude ... enfin, il s'emmènera tout seul, juste à ouvrir la porte ... quand les meneuses ne décident pas elles-mêmes de l'ouvrir, comme l'année dernière, lorsqu'elles trouvent que Guillaume tarde un peu, qu'il fait trop chaud et que l'herbe est plus verte plus haut.

Nous étions plus de 30, coopérateurs ou futurs coopérateurs (?), à précéder ou suivre le troupeau pour ces 2 heures de marche et partager des bonnes choses à l'arrivée.

Pour mémoire, un aperçu de l'édition 1 ici.

Si vous souhaitez participer à la grande transhumance, début juillet, vous pouvez contacter dès maintenant Guillaume.
guillaume(at)itaca-net.com - 06 65 58 79 51
Comme aujourd'hui, repas tiré du sac de chacun à l'arrivée.
 

Quelques photos, pour vous donner envie de venir en juillet et/ou 2017 :

le départ, aux Embriagues, juste en dessous du chantier
l'avant-garde
Oui, on arrive !
l'éleveur veille ... la nouvelle génération apprend
l'éleveur a toujours l'oeil, la nouvelle génération avance !
bientôt le village
on ralentit ... ça monte !
l'arrière-garde, aussi importante que l'avant
l'arrivée : la bouffe pour les 4 pattes ...
... aussi pour les 2, surtout la convivialité !
et on déguste les bonnes choses que chacun a amené, dont la viande grillée "de Guillaume"

Petite transhumance du troupeau

dimanche 14 juin 2015 :

En attendant la "grande", celle où le troupeau monte au Planell de l'Orry à 2 300 m, la "petite transhumance pour aller manger l'herbe à En, petit hameau faisant partie de la commune de Nyer et ayant beaucoup souffert de la désertification des années 60. Subsiste la très belle chapelle, le lavoir et deux maisons restaurées ou en cours de restauration ... et beaucoup de pans de murs.

Une quinzaine de coopérateurs ou futurs coopérateurs ont participé à conduire le troupeau.

Pour les absents, le parcours en image :

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La bouffe bien verte et en abondance, c'est là-bas ! ... mais on connait, on y va tous les ans.
Tout le monde attend le chef qui est en train de compter ... oui, il sait compter ... enfin, pas toujours, des fois on lui joue des tours !
Le chef donne les consignes.
Oui, on arrive ... en plus, il y a des "bonbons" dans le seau.
Whaaa, la gourmande !
Est ce que tout le monde suit ? ... mais il y a l'arrière garde qui veille, avec entre autre Maxime notre futur vacher pour cet été.
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Un des plaisirs de la transhumance, c'est manger en route.
La Coste
La Meule, un coucou aux Dodos ... (comprenne qui pourra)
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Le goudron, bientôt le village.
Le château.
Faites gaffe, si vous ne souscrivez pas assez vite pour devenir coopérateur, vous risquez de ne plus la voir, cette carte postale ! En attendant, le chef, il a toujours l'oeil.
On vient de passer au lavoir.
Le pont sur la Mantet, le chef toujours devant.
On va ralentir, ça monte.
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Ça se tire !
La bouffe !
La chapelle. Si vous ne connaissez pas, allez respirer la poésie de cet endroit, si vous pouvez en avoir l'occasion.
Après l'effort, le réconfort pour tout le monde. Pour les mammifères sur 2 pattes, c'est au lavoir de En.
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