Bétons du bâtiment d'élevage, FIN !
Juillet 2017 :
Ça y est, enfin !
Les bétons du bâtiment dit "d'élevage" sont terminés !
A chaque béton, toujours les mêmes étapes, nombreuses et longues : terrassement des tranchées destinées à recevoir les "bêches" ("murs" dans le sol en périphérie des dalles, pour la mise hors gel), coffrage bois, graissage des planches à l'huile végétale, passage de toutes les gaines et tuyaux nécessaires, coulage des "gros bétons" ("cale" sous les éléments ferraillés), ferraillage des bêches, placement des crosses d'ancrage pour les futurs poteaux, coulage des bêches, mise à bon niveau du sol sous future dalle, tassement, pose d'un polyane afin d'éviter la perte d'eau du béton (oui, un béton doit prendre et ne pas sécher), pose des règles de dilatation, calage du treilli soudé, coulage de la dalle avec, dans notre cas présent, finition à "l'hélicoptère" et incrustation de quartz et ciment pour lisser et durcir la surface, décoffrer, nettoyer, reboucher les tranchées restantes et tasser ... OUF !! ... et j'ai bien dû oublier de mentionner quelques bricoles ... et on recommence à chaque niveau différent, les murets latéraux par exemple.
Bon, si on fait tout ça, c'est qu'il y aura un réel intérêt pour les éleveurs qui se succéderont dans ces bâtiments, qualité d'alimentation pour les bêtes à corne (elles pourront lécher toutes les graines du foin tombées par terre), économie de foin (pas de perte), confort pour l'éleveur (déplacement facilité des balles de foin), ...
Comme d'hab, retour en images :
Fin avril : coffrage et préparation du muret extérieur de la dalle de l'aire d'arrivée des vaches. Cette dalle permettra à l'éleveur de racler facilement le fumier de bois déchiqueté produit par le troupeau lorsqu'il viendra manger aux cornadis matin et soir en hiver.
Idem côté cornadis, coffrage et préparation. Florent à l'oeuvre.
Mai : passage de tous les réseaux, à l'intérieur comme à l'extéreur. Réalisation d'une petite dalle sous les onduleurs photovoltaïques, là où se tient Florent.
Juin : c'est reparti avec le seuil du pignon ouest, destiné à recevoir les rails pour les portails coulissants.
Guillaume à l'oeuvre, devenu spécialiste en dosage, granulats, ciment, entraineur d'air (augmente la résistance des bétons aux cycles gel / dégel), plastifiant (permet de réduire le rapport eau sur ciment, améliore la résistance du béton), et surtout l'eau ! Trop d'eau "tue" le béton.
Florent guide Guillaume aux manettes du télésco et du malaxeur ... Juste la bonne quantité !
Juillet : on recommence avec le couloir d'alimentation des vaches, là ou l'éleveur déroulera les balles de foin, matin et soir en hiver. Les cornadis seront fixés entre les poteaux bois.
Coulage de la dalle. Le camion toupie ne pouvant tourner sous le bâtiment, Guillaume réalise le transfert avec le godet malaxeur, Florent répartit, Sébastien un voisin venu prêter main forte vibre, une de nos coopératrices Danièle porte, fait suivre les câbles et facilite grandement les opérations.
L'histoire se répète, on vous a dit ! Au tour des murets sous les cornadis et autour des boxs d'engraissement des veaux, au fond.
Tiens, on ne le voit pas souvent ! Jean humidifie les bétons déjà réalisés, avant coulage du suivant. Humide, oui, mouillé, non ! Décidemment, l'eau et le béton, je t'aime moi non plus !
Les premières balles de foin ne sont pas loin, tassement du sol. Idem dans les boxs des veaux et velles, côté est, au fond.